Football : Mathieu Chabert, entraineur du SC Bastia: " Une saison pleine ! "
L'entraineur "corso-compatible" du sporting revient sur cette formidable saison .
Mathieu Chabert, entraineur du SC Bastia : «Une saison pleine !»
L’entraineur «corso-compatible» du Sporting revient sur cette formidable saison.
Accession en Ligue 2, Champion de National, meilleure attaque (57 buts), meilleure défense (27), meilleure équipe à domicile… Le SCB a collectionné les titres cette saison. « Avec 66 points, le Sporting est aujourd’hui aussi le club promu qui a obtenu le plus grand nombre de points dans ce championnat de National» ajoute Mathieu Chabert. «Sur les 34 journées de championnat on a été 30 journées dans les 2 premiers ! Je suis encore sur un nuage, c’est magique. Je voudrais que ces moments ne s’arrêtent pas» déclarait-il au crépuscule de cette saison 2020/2021.
Des matchs clés
«La saison a été longue et compliquée dans un championnat difficile où toutes les équipes avaient des atouts. Il y a eu des matchs clés pour le Sporting. Notamment les premiers matchs et les victoires importantes contre les favoris qu’étaient le Red Star ou Le Mans». On retiendra aussi de cette saison le mental des coéquipiers de Gilles Cioni, un capitaine bien malheureux en cette fin de saison (vilaine blessure au tendon d’Achille). On retiendra un groupe uni, voulant sans cesse aller de l’avant. «Je retiens aussi l’environnement sportif » souligne le coach occitan. «Il y a toujours eu osmose entre joueurs, staff, dirigeants supporters. On a tenu tous ensemble. A 42 ans, je me considère comme un jeune entraîneur et j’ai énormément appris en une année au Sporting, beaucoup appris aussi sur moi-même». En 1ère ligne, l’ancien entraîneur de Béziers, a aussi essuyé les critiques des supporters les plus difficiles. «Les commentaires, au début, m’ont fait mal. Mais C’est la passion, qui veut ça. Mais la passion c’est un mot qu’on a en commun. Nous sommes passionnés par la même chose. Parfois je pars en vrille dans mes commentaires, parfois les supporters exagèrent. Je n’en veux à personne car on défend tous le même maillot. Aujourd’hui je croise des anciens, des gens de 80 ans, des personnes qui pourraient être ma grand-mère. Et quand ils me remercient d’avoir fait monter le Sporting, ça fait hérisser les poils d’émotion, ça remplace, ça efface tout le peu de négatif qu’il peut y avoir à coté».
« Je sais ce qu’il ne faut pas faire »
Une page se tourne pour le Sporting, mais une autre va s’ouvrir rapidement avec l’ouverture du championnat de Ligue 2 le 24 juillet prochain. «On reprendra l’entrainement autour du 17 juin » précise M.Chabert. «Aujourd’hui mes choix sportifs ont été validés par les dirigeants. De par mon expérience malheureuse avec Béziers, je sais aujourd’hui ce qu’il faut faire à l’intersaison, ou plutôt je sais ce qu’il ne faut pas faire. A Béziers j’avais voulu faire plaisir à l’intersaison, mais en football on ne peut pas faire ce genre de choses. Comme je l’ai dit tout au long de l’année à certains qui me reprochaient mes choix, je ne suis pas là pour faire des cadeaux ». Place maintenant aux vacances, au recrutement, aux rumeurs les plus folles. Ça aussi ça fait partie du football.
Ph.J.
L’entraineur «corso-compatible» du Sporting revient sur cette formidable saison.
Accession en Ligue 2, Champion de National, meilleure attaque (57 buts), meilleure défense (27), meilleure équipe à domicile… Le SCB a collectionné les titres cette saison. « Avec 66 points, le Sporting est aujourd’hui aussi le club promu qui a obtenu le plus grand nombre de points dans ce championnat de National» ajoute Mathieu Chabert. «Sur les 34 journées de championnat on a été 30 journées dans les 2 premiers ! Je suis encore sur un nuage, c’est magique. Je voudrais que ces moments ne s’arrêtent pas» déclarait-il au crépuscule de cette saison 2020/2021.
Des matchs clés
«La saison a été longue et compliquée dans un championnat difficile où toutes les équipes avaient des atouts. Il y a eu des matchs clés pour le Sporting. Notamment les premiers matchs et les victoires importantes contre les favoris qu’étaient le Red Star ou Le Mans». On retiendra aussi de cette saison le mental des coéquipiers de Gilles Cioni, un capitaine bien malheureux en cette fin de saison (vilaine blessure au tendon d’Achille). On retiendra un groupe uni, voulant sans cesse aller de l’avant. «Je retiens aussi l’environnement sportif » souligne le coach occitan. «Il y a toujours eu osmose entre joueurs, staff, dirigeants supporters. On a tenu tous ensemble. A 42 ans, je me considère comme un jeune entraîneur et j’ai énormément appris en une année au Sporting, beaucoup appris aussi sur moi-même». En 1ère ligne, l’ancien entraîneur de Béziers, a aussi essuyé les critiques des supporters les plus difficiles. «Les commentaires, au début, m’ont fait mal. Mais C’est la passion, qui veut ça. Mais la passion c’est un mot qu’on a en commun. Nous sommes passionnés par la même chose. Parfois je pars en vrille dans mes commentaires, parfois les supporters exagèrent. Je n’en veux à personne car on défend tous le même maillot. Aujourd’hui je croise des anciens, des gens de 80 ans, des personnes qui pourraient être ma grand-mère. Et quand ils me remercient d’avoir fait monter le Sporting, ça fait hérisser les poils d’émotion, ça remplace, ça efface tout le peu de négatif qu’il peut y avoir à coté».
« Je sais ce qu’il ne faut pas faire »
Une page se tourne pour le Sporting, mais une autre va s’ouvrir rapidement avec l’ouverture du championnat de Ligue 2 le 24 juillet prochain. «On reprendra l’entrainement autour du 17 juin » précise M.Chabert. «Aujourd’hui mes choix sportifs ont été validés par les dirigeants. De par mon expérience malheureuse avec Béziers, je sais aujourd’hui ce qu’il faut faire à l’intersaison, ou plutôt je sais ce qu’il ne faut pas faire. A Béziers j’avais voulu faire plaisir à l’intersaison, mais en football on ne peut pas faire ce genre de choses. Comme je l’ai dit tout au long de l’année à certains qui me reprochaient mes choix, je ne suis pas là pour faire des cadeaux ». Place maintenant aux vacances, au recrutement, aux rumeurs les plus folles. Ça aussi ça fait partie du football.
Ph.J.