Territoriales 2021 : Laurent Marcangeli U soffiu Novu
Premier candidat à avoir officialisé sa candidature
Territoriales 2021
Laurent Marcangeil (Un soffiu Novu) : « Je serai un président de l’Exécutif qui fera confiance aux territoires et leur donnera les moyens de réaliser leurs projets. »
Premier candidat à avoir officialisé sa candidature à l’occasion du scrutin territorial- le premier pour ce qui le concerne- le maire d’Ajaccio présente les grands axes de son programme…
Quelle regard portez-vous sur la mandature écoulée ?
C’est une mandature qui malheureusement, n’a pas été à la hauteur des enjeux. Elle a été habitués aux rendez-vous manqués sur des sujets particulièrement qui préoccupent beaucoup les Corses. Je pense notamment aux déchets, aux transports, à l’énergie. On sent un manque cruel de réalisme dans la manière avec laquelle les choses ont été traitées. Ceci étant et je le dis très clairement, je ne fais pas de procès à cette majorité et à son président, je suis déçu comme beaucoup de Corses, de ce que nous avons, au final sur la table avec le bilan présenté par la majorité sortante. Ce bilan m’a convaincu, avec mes colistiers, de relever le défi de l’élection.
Quel est votre programme?
Nous voulons, dans un premier temps, faire fonctionner correctement la Collectivité. On mesure combien, depuis la fusion des Départements et de la CTC, il y a un manque d’efficacité des services publics, un manque de présence et la rupture du lien de proximité qui existaient auparavant dans les territoires ruraux. Ensuite, le règlement du problème des déchets constitue l’une de nos priorités. Nous ferons en sorte de régler ce souci qui pèse très lourd sur le quotidien des Corses mais également au niveau des finances. Nous payons en effet très cher pour une solution qui n’est pas adaptée, à savoir le tout enfouissement. Je souhaite, par ailleurs, créer un pacte de confiance avec les territoires du monde rural qui ont le sentiment d’être abandonnés. Il faudra une politique de contractualisation pour garantir que l’équité territoriale soit respectée, notamment avec les regroupements de commune. Je serai un président de l’Exécutif qui fera confiance aux territoires et leur donnera les moyens de réaliser leurs projets.
Seriez-vous favorable à des alliances dans l’entre-deux tour ?
Nous allons, dans un premier temps, attendre quel sera notre score au soir du 20 juin. Tout en découlera. Si nous sommes en position de l’emporter, nous aurons pour objectif de rassembler. Dans cette élection, je ne ferai pas d’exclusion, je suis un rassembleur. Je l’ai démontré avec mes amis à la mairie d’Ajaccio. Je veux donc rassembler pour la Corse et les Corses. Je crois à la valeur travail, au mérite et à l’effort, c’est dans notre culture de croire à ces valeurs.
Vous avez, d’ores et déjà reçu le soutien à gauche de François Tatti. S’achemine-t-on vers une union droite-gauche pout faire barrage aux nationalistes ?
Je ne veux faire de barrage à personne ! Je respecte les femmes et les hommes qui ont des convictions différentes des miennes. Je suis candidat pour être le futur président de la Collectivité de Corse mais je respecte les oppositions. J’estime que la Corse doit se construire tous ensemble. Je tendrai donc les mains même si je suis majoritaire et que je n’ai pas besoin d’apport supplémentaire. On ne doit pas se construire les uns contre les autres. La Corse a besoin d’apaisement, de rassemblement et de concorde…
Interview réalisée par Philippe Peraut
Laurent Marcangeil (Un soffiu Novu) : « Je serai un président de l’Exécutif qui fera confiance aux territoires et leur donnera les moyens de réaliser leurs projets. »
Premier candidat à avoir officialisé sa candidature à l’occasion du scrutin territorial- le premier pour ce qui le concerne- le maire d’Ajaccio présente les grands axes de son programme…
Quelle regard portez-vous sur la mandature écoulée ?
C’est une mandature qui malheureusement, n’a pas été à la hauteur des enjeux. Elle a été habitués aux rendez-vous manqués sur des sujets particulièrement qui préoccupent beaucoup les Corses. Je pense notamment aux déchets, aux transports, à l’énergie. On sent un manque cruel de réalisme dans la manière avec laquelle les choses ont été traitées. Ceci étant et je le dis très clairement, je ne fais pas de procès à cette majorité et à son président, je suis déçu comme beaucoup de Corses, de ce que nous avons, au final sur la table avec le bilan présenté par la majorité sortante. Ce bilan m’a convaincu, avec mes colistiers, de relever le défi de l’élection.
Quel est votre programme?
Nous voulons, dans un premier temps, faire fonctionner correctement la Collectivité. On mesure combien, depuis la fusion des Départements et de la CTC, il y a un manque d’efficacité des services publics, un manque de présence et la rupture du lien de proximité qui existaient auparavant dans les territoires ruraux. Ensuite, le règlement du problème des déchets constitue l’une de nos priorités. Nous ferons en sorte de régler ce souci qui pèse très lourd sur le quotidien des Corses mais également au niveau des finances. Nous payons en effet très cher pour une solution qui n’est pas adaptée, à savoir le tout enfouissement. Je souhaite, par ailleurs, créer un pacte de confiance avec les territoires du monde rural qui ont le sentiment d’être abandonnés. Il faudra une politique de contractualisation pour garantir que l’équité territoriale soit respectée, notamment avec les regroupements de commune. Je serai un président de l’Exécutif qui fera confiance aux territoires et leur donnera les moyens de réaliser leurs projets.
Seriez-vous favorable à des alliances dans l’entre-deux tour ?
Nous allons, dans un premier temps, attendre quel sera notre score au soir du 20 juin. Tout en découlera. Si nous sommes en position de l’emporter, nous aurons pour objectif de rassembler. Dans cette élection, je ne ferai pas d’exclusion, je suis un rassembleur. Je l’ai démontré avec mes amis à la mairie d’Ajaccio. Je veux donc rassembler pour la Corse et les Corses. Je crois à la valeur travail, au mérite et à l’effort, c’est dans notre culture de croire à ces valeurs.
Vous avez, d’ores et déjà reçu le soutien à gauche de François Tatti. S’achemine-t-on vers une union droite-gauche pout faire barrage aux nationalistes ?
Je ne veux faire de barrage à personne ! Je respecte les femmes et les hommes qui ont des convictions différentes des miennes. Je suis candidat pour être le futur président de la Collectivité de Corse mais je respecte les oppositions. J’estime que la Corse doit se construire tous ensemble. Je tendrai donc les mains même si je suis majoritaire et que je n’ai pas besoin d’apport supplémentaire. On ne doit pas se construire les uns contre les autres. La Corse a besoin d’apaisement, de rassemblement et de concorde…
Interview réalisée par Philippe Peraut
