Territoriales 2021 : François Filoni / "Les nôtres avant les autres"
« Nous voulons faire des choix capables de donner un avenir prospère et démocratique à la Corse.»
François Filoni (Les nôtres avant les autres)
« Nous voulons faire des choix capables de donner un avenir prospère et démocratique à la Corse.»
Candidat investi par le Rassemblement National, François Filoni, ancien adjoint de Laurent Marcangeli à la mairie d’Ajaccio et opposant de la première heure, explique ses choix et présente les grands axes de son programme.
Qu’est-ce qui a motivé votre décision de rejoindre le Rassemblement National ?
J’estime, aujourd’hui, que le monde traverse une crise sans précédent. Elle se décline partout et la Corse n’y échappe malheureusement pas. C’est une importante crise de civilisation où nos valeurs sont mises à mal. Le besoin de réagir et de réaffirmer d’où nous venons, quelle est notre spiritualité et définir véritablement où nous voulons aller. Si l’on ne préserve pas ces valeurs qui font notre civilisation, c’est toute notre société qui sera en péril. C’est la raison pour laquelle j’ai fait le choix de rejoindre le RN.
Comment définissez-vous votre liste ?
Elle se compose d’acteurs de la société issus de toutes les corporations. On retrouve une enseignante à la deuxième place, un chef d’entreprise à la troisième place, une fonctionnaire à la quatrième place, une personne sans emploi à la cinquième place afin de garder les pieds sur terre et savoir où nous allons, une cadre...Tous les acteurs de la société sont présents sur cette liste. Ce sont des acteurs qui veulent que les choses avancent enfin en posant les vrais problèmes et en faisant le vrai diagnostic.
Quelle est votre position sur la mandature précédente ?
Six ans de droite, six ans de gauche et six ans de nationalisme aux commandes de la Corse n’ont, en définitive, rien changé. C’est un constat effroyable. Nous avons les transports maritimes les plus chers d’Europe, le coût de la tonne de traitement des ordures ménagères, le plus cher d’Europe, l’essence la plus chère de France, les prix les plus chers et une pauvreté qui grandit avec 75000 personnes en dessous du seuil et 27000 chômeurs. Il y a, en outre, 7000 travailleurs détachés qui viennent faire de la concurrence déloyale. À travers notre slogan de campagne « Les nôtres avant les autres, nous faisons un choix de société.
Que proposez-vous ?
Nous avons des solutions concrètes ! Nous prônons une zone franche pour la Corse. Elle est, du reste, validée par Marine Le Pen et ce sera sa première mesure si elle est élue Présidente de la République en 2022. Cette zone franche va permettre de défiscaliser la charge du travail, l’investissement des entreprises et sortir, dans l’ensemble, d’une fiscalité confiscatoire. Comment travailler quand on vous prend l’argent avant que vous ne l’ayez gagné ? En matière d’environnement, nous avons un projet d’incinérateur, entièrement financé par la taxe sur les polluants des entreprises qui fabriquent des matières premières. Il faut sortir d’un système claniste où la Corse se maintient. Tout le monde ferme les yeux sur la spéculation et six ans de nationalisme n’ont rien changé. On peut constater que la Corse est bétonnée partout. Ce n’est pas la Corse dont on rêvait !
Quelle stratégie adopterez-vous dans l’entre-deux tours ?
Nous ne choisirons ni un camp, ni l’autre. Nous ne sommes pas anti nationaliste, ni contre les libéraux. Nous voulons des choix capables de donner un avenir prospère et démocratique à la Corse. Et nous voterons essentiellement dans l’intérêt de l’île.
Interview réalisée par Philippe Peraut
« Nous voulons faire des choix capables de donner un avenir prospère et démocratique à la Corse.»
Candidat investi par le Rassemblement National, François Filoni, ancien adjoint de Laurent Marcangeli à la mairie d’Ajaccio et opposant de la première heure, explique ses choix et présente les grands axes de son programme.
Qu’est-ce qui a motivé votre décision de rejoindre le Rassemblement National ?
J’estime, aujourd’hui, que le monde traverse une crise sans précédent. Elle se décline partout et la Corse n’y échappe malheureusement pas. C’est une importante crise de civilisation où nos valeurs sont mises à mal. Le besoin de réagir et de réaffirmer d’où nous venons, quelle est notre spiritualité et définir véritablement où nous voulons aller. Si l’on ne préserve pas ces valeurs qui font notre civilisation, c’est toute notre société qui sera en péril. C’est la raison pour laquelle j’ai fait le choix de rejoindre le RN.
Comment définissez-vous votre liste ?
Elle se compose d’acteurs de la société issus de toutes les corporations. On retrouve une enseignante à la deuxième place, un chef d’entreprise à la troisième place, une fonctionnaire à la quatrième place, une personne sans emploi à la cinquième place afin de garder les pieds sur terre et savoir où nous allons, une cadre...Tous les acteurs de la société sont présents sur cette liste. Ce sont des acteurs qui veulent que les choses avancent enfin en posant les vrais problèmes et en faisant le vrai diagnostic.
Quelle est votre position sur la mandature précédente ?
Six ans de droite, six ans de gauche et six ans de nationalisme aux commandes de la Corse n’ont, en définitive, rien changé. C’est un constat effroyable. Nous avons les transports maritimes les plus chers d’Europe, le coût de la tonne de traitement des ordures ménagères, le plus cher d’Europe, l’essence la plus chère de France, les prix les plus chers et une pauvreté qui grandit avec 75000 personnes en dessous du seuil et 27000 chômeurs. Il y a, en outre, 7000 travailleurs détachés qui viennent faire de la concurrence déloyale. À travers notre slogan de campagne « Les nôtres avant les autres, nous faisons un choix de société.
Que proposez-vous ?
Nous avons des solutions concrètes ! Nous prônons une zone franche pour la Corse. Elle est, du reste, validée par Marine Le Pen et ce sera sa première mesure si elle est élue Présidente de la République en 2022. Cette zone franche va permettre de défiscaliser la charge du travail, l’investissement des entreprises et sortir, dans l’ensemble, d’une fiscalité confiscatoire. Comment travailler quand on vous prend l’argent avant que vous ne l’ayez gagné ? En matière d’environnement, nous avons un projet d’incinérateur, entièrement financé par la taxe sur les polluants des entreprises qui fabriquent des matières premières. Il faut sortir d’un système claniste où la Corse se maintient. Tout le monde ferme les yeux sur la spéculation et six ans de nationalisme n’ont rien changé. On peut constater que la Corse est bétonnée partout. Ce n’est pas la Corse dont on rêvait !
Quelle stratégie adopterez-vous dans l’entre-deux tours ?
Nous ne choisirons ni un camp, ni l’autre. Nous ne sommes pas anti nationaliste, ni contre les libéraux. Nous voulons des choix capables de donner un avenir prospère et démocratique à la Corse. Et nous voterons essentiellement dans l’intérêt de l’île.
Interview réalisée par Philippe Peraut