Main basse sur une île ...
Le Canard enchaîné a publié un article qui met en exergue la façon dont douze familles tiennent l'économie de notre île.
Main basse sur une île
Le Canard enchaîné a publié un article qui met en exergue la façon dont douze familles tiennent l’économie de notre île. Le paradoxe est que cette prise en main a été favorisée de manière subjective ou objective par l’arrivée au pouvoir des nationalistes. Jamais la Corse n’a jamais aussi peu appartenue aux Corses, mais leurs nouveaux « propriétaires » sont corses et non continentaux.
Difficile dans de telles conditions de parler du « colonialisme français ». Le colonialisme, si colonialisme il y a, est désormais bel et bien indigène et il porte en lui les germes mafieux comme ont pu le laisser imaginer les “complaisances” du bétonneur Perinno envers « ses amis d’enfance » du Petit Bar.
Se gargariser de mots
En Corse, nous aimons bien les concepts vagues, pourvu qu’ils soient victimaires surtout victimaires. Qu’importent les réalités historiques ou même économiques. Nous le répétons ad nauseam : nous sommes colonisés et ce terme à lui seul contient toute la misère du monde. Car nous sommes des miséreux. Notre région tient pourtant des records : en voiture de luxe, en économie souterraine, etc., mais aussi en termes de subventions, de fonctionnaires.
Notre économie est sous-tendue par les versements ô combien généreux de l’état français ! Mais nous trouvons ça normal. Les nationalistes, quand ils l’osent, parlent de réparations historiques, mais en profitent largement. J’ai déjà décrit les émoluments de nos nombreux élus qui n’ont pas à se plaindre des largesses de Marianne. Mais nous adorons nous berce de nos supposés malheurs cherchant néanmoins à en tirer le maximum de profits.
La violence de la société corse, même dans sa période la plus dure, a fait infiniment plus de victimes parmi les forces de l’ordre et les opposants au nationalisme que dans les rangs de cette famille de pensée. Le compte n’est pas difficile à faire. Il n’y a qu’un seul et unique « martyr » revendiqué, tué par un adversaire lors d’une opération : Jean-Baptiste Acquaviva. Guy Orsoni a en effet perdu son statut de martyr en 1995 quand le Canal historique l’a traité de « trafiquant de drogue » sans rien prouver d’ailleurs. Tous les autres morts ont été le produit de conflits intestins ou d’accidents. C’est dire.
On peut en conclure que la violence a toujours été utilisée chez nous pour obtenir toujours un peu plus et non pour rompre les liens avec la France.
Les indigènes gloutons
La montée du nationalisme et ses combats culturels souvent justes ont permis l’émergence d’une bourgeoisie locale et de fractions de la population dépendant copieusement des subventions étatiques. Année après année, les puissances économiques continentales comme Veolia ont été remplacées par des seigneuries locales.
C’est vrai dans le transport, dans les déchets, dans la grande distribution, dans le bâtiment. Que reste-t-il ? L’énergie où nous avons besoin de la manne française, les coûts à assumer étant trop élevés. Sans la solidarité nationale, notre électricité reviendrait quasiment au double par habitant précipitant les plus pauvres dans la précarité énergétique.
C’est ainsi que l’alimentation, le transport, les travaux publics sont tombés aux mains de quelques grandes familles qui ne sont pas prêtes d’être détrônées. Elles ont mis la main sur les chambres de commerce et sur la plupart des leviers économiques avec la bénédiction des élus toutes tendances confondues et l’inaction déplorable des services de l’État qui veulent surtout éviter des vagues. Au nom de cette politique de la « couille molle », on évite les enquêtes. On fait mine de ne pas être au courant. On ignore les rapports de la Cour des comptes régionale.
Qui paie ?
Les premiers payeurs sont évidemment les contribuables, entendons par là le contribuable français, ce salaud de colonisateur. Mais il y a aussi des victimes corses : ce sont les 44 % de citoyens qui paient localement l’impôt c’est-à-dire la classe moyenne sacrifiée sur l’auteur de la gabegie, de l’inertie et de l’incompétence. Le paradoxe corse est que nous sommes incapables de mener à bien nos prétentions.
Le PADDUC est une plaisanterie qui rappelle que dans les années 1970, les élus corses avaient été incapables de mettre sur pied un plan d’aménagement et que la travail avait été confié à la DATAR aussitôt dénoncée comme colonialiste. Où le bât blesse-t-il ? Nous ne sommes pas plus bêtes qu’ailleurs. Mais nous avons trouvé le truc : prétendre que nous savons nous mettre à plat ventre sur le dos et prétendre à tout bout de champ que nous sommes des incompris. Ça ne coûte rien et ça rapporte gros. Au moins à certains.
GXC
Le Canard enchaîné a publié un article qui met en exergue la façon dont douze familles tiennent l’économie de notre île. Le paradoxe est que cette prise en main a été favorisée de manière subjective ou objective par l’arrivée au pouvoir des nationalistes. Jamais la Corse n’a jamais aussi peu appartenue aux Corses, mais leurs nouveaux « propriétaires » sont corses et non continentaux.
Difficile dans de telles conditions de parler du « colonialisme français ». Le colonialisme, si colonialisme il y a, est désormais bel et bien indigène et il porte en lui les germes mafieux comme ont pu le laisser imaginer les “complaisances” du bétonneur Perinno envers « ses amis d’enfance » du Petit Bar.
Se gargariser de mots
En Corse, nous aimons bien les concepts vagues, pourvu qu’ils soient victimaires surtout victimaires. Qu’importent les réalités historiques ou même économiques. Nous le répétons ad nauseam : nous sommes colonisés et ce terme à lui seul contient toute la misère du monde. Car nous sommes des miséreux. Notre région tient pourtant des records : en voiture de luxe, en économie souterraine, etc., mais aussi en termes de subventions, de fonctionnaires.
Notre économie est sous-tendue par les versements ô combien généreux de l’état français ! Mais nous trouvons ça normal. Les nationalistes, quand ils l’osent, parlent de réparations historiques, mais en profitent largement. J’ai déjà décrit les émoluments de nos nombreux élus qui n’ont pas à se plaindre des largesses de Marianne. Mais nous adorons nous berce de nos supposés malheurs cherchant néanmoins à en tirer le maximum de profits.
La violence de la société corse, même dans sa période la plus dure, a fait infiniment plus de victimes parmi les forces de l’ordre et les opposants au nationalisme que dans les rangs de cette famille de pensée. Le compte n’est pas difficile à faire. Il n’y a qu’un seul et unique « martyr » revendiqué, tué par un adversaire lors d’une opération : Jean-Baptiste Acquaviva. Guy Orsoni a en effet perdu son statut de martyr en 1995 quand le Canal historique l’a traité de « trafiquant de drogue » sans rien prouver d’ailleurs. Tous les autres morts ont été le produit de conflits intestins ou d’accidents. C’est dire.
On peut en conclure que la violence a toujours été utilisée chez nous pour obtenir toujours un peu plus et non pour rompre les liens avec la France.
Les indigènes gloutons
La montée du nationalisme et ses combats culturels souvent justes ont permis l’émergence d’une bourgeoisie locale et de fractions de la population dépendant copieusement des subventions étatiques. Année après année, les puissances économiques continentales comme Veolia ont été remplacées par des seigneuries locales.
C’est vrai dans le transport, dans les déchets, dans la grande distribution, dans le bâtiment. Que reste-t-il ? L’énergie où nous avons besoin de la manne française, les coûts à assumer étant trop élevés. Sans la solidarité nationale, notre électricité reviendrait quasiment au double par habitant précipitant les plus pauvres dans la précarité énergétique.
C’est ainsi que l’alimentation, le transport, les travaux publics sont tombés aux mains de quelques grandes familles qui ne sont pas prêtes d’être détrônées. Elles ont mis la main sur les chambres de commerce et sur la plupart des leviers économiques avec la bénédiction des élus toutes tendances confondues et l’inaction déplorable des services de l’État qui veulent surtout éviter des vagues. Au nom de cette politique de la « couille molle », on évite les enquêtes. On fait mine de ne pas être au courant. On ignore les rapports de la Cour des comptes régionale.
Qui paie ?
Les premiers payeurs sont évidemment les contribuables, entendons par là le contribuable français, ce salaud de colonisateur. Mais il y a aussi des victimes corses : ce sont les 44 % de citoyens qui paient localement l’impôt c’est-à-dire la classe moyenne sacrifiée sur l’auteur de la gabegie, de l’inertie et de l’incompétence. Le paradoxe corse est que nous sommes incapables de mener à bien nos prétentions.
Le PADDUC est une plaisanterie qui rappelle que dans les années 1970, les élus corses avaient été incapables de mettre sur pied un plan d’aménagement et que la travail avait été confié à la DATAR aussitôt dénoncée comme colonialiste. Où le bât blesse-t-il ? Nous ne sommes pas plus bêtes qu’ailleurs. Mais nous avons trouvé le truc : prétendre que nous savons nous mettre à plat ventre sur le dos et prétendre à tout bout de champ que nous sommes des incompris. Ça ne coûte rien et ça rapporte gros. Au moins à certains.
GXC