Arlette Shleifer présente ses " intuitions cosmiques "
L'artiste insulaire propose , les 2, 3 et 4 juillet prochain ses toiles à Porticcio
Arlette Shleifer présente ses « intuitions cosmiques »
Comme elle a coutume de le faire depuis maintenant trois ans, l’artiste insulaire propose, les 2, 3 et 4 juillet prochain, dans sa résidence à Porticcio, une exposition d’une centaine de toiles sur le thème « Ce que la mer doit au ciel »...Un voyage onirique et spirituel…
On ne présente plus Arlette Shleifer, une artiste aux multiples facettes. Elle peint, sculpte, écrit et façonne même des bois flottés. Après avoir dirigé de grandes galeries parisiennes et sillonné les quatre coins de la planète, c’est en Corse qu’ellea trouvé son lieu de paix et d’inspiration. Logique, que depuis une vingtaine d’années, elle y puise la source de ses créations.
Et c’est à Porticcio, où elle réside, qu’elle propose, depuis trois ans, un concept novateur : accueillir ses amis durant trois jours pour une exposition qui s’étale du grand salon aux jardins. Cette année encore, elle n’ a pas échappé à la tradition. Une exposition privée où une centaine de toiles seront prévues. Des miniatures (20cm) aux plus grandes (2m,50m).
Mais le premier confinement, en mars 2020 a inspiré l’artiste. « J’étais paisible et sereine dans mon atelier, explique-t-elle, tout démarrait d’une couleur. J’ai dû réaliser près de 80 toiles, certaines sont parties aux USA ou à l’Île Maurice...J’ai donc poursuivi dans cette voie. »
Les couleurs de l’abstrait
De fait et dans sa solitude la plus profonde, Arlette découvre une certaine immuabilité qu’elle va s’efforcer de transcrire par des couleurs. « J’ai commencé à peindre. Rouge, bleu, jaune, gris...Et comme je suis dure avec moi-même, je n’étais pas satisfaite de ce que j’avais réalisé. Je voulais me débarrasser de ces toiles et puis, un matin, elles m’ont livré leurs secrets... Et comme j’affectionne particulièrement la mer et le ciel corses, je suis partie sur un projet : « Ce que la mer doit au ciel. ».
C’est ainsi qu’est née cette nouvelle exposition qui regroupe une centaine de toiles. L’artiste opte toujours pour l’acrylique mais les natures mortes et le style qui était le sien jusqu’ici on laissé place à de l’abstrait.
« C’est une bagarre perpétuelle entre la toile et moi-même. Et cela me fait avancer. J’ai fait beaucoup de natures mortes selon des techniques anciennes, des nus, des portraits. Un jour à Paris, j’ai vu une fée nature morte réalisée à l’huile et au pinceau éventail que j’avais vendue des années auparavant. Ce fut un choc ! Je me suis dit : « Plus jamais çà ! ».
C’est, dans ce mélange de couleurs où notre inconscient puisera un lien intime avec lui-même, qu’Arlette a, aujourd’hui choisi d’interpeller son public. Au-delà de l’espace-temps et de la pensée. Là où ni mot, ni couleur, ni forme, n’ont de place. |
Une nouvelle exposition à découvrir du 2 au 4 juillet à son domicile et sur invitation.
Comme elle a coutume de le faire depuis maintenant trois ans, l’artiste insulaire propose, les 2, 3 et 4 juillet prochain, dans sa résidence à Porticcio, une exposition d’une centaine de toiles sur le thème « Ce que la mer doit au ciel »...Un voyage onirique et spirituel…
On ne présente plus Arlette Shleifer, une artiste aux multiples facettes. Elle peint, sculpte, écrit et façonne même des bois flottés. Après avoir dirigé de grandes galeries parisiennes et sillonné les quatre coins de la planète, c’est en Corse qu’ellea trouvé son lieu de paix et d’inspiration. Logique, que depuis une vingtaine d’années, elle y puise la source de ses créations.
Et c’est à Porticcio, où elle réside, qu’elle propose, depuis trois ans, un concept novateur : accueillir ses amis durant trois jours pour une exposition qui s’étale du grand salon aux jardins. Cette année encore, elle n’ a pas échappé à la tradition. Une exposition privée où une centaine de toiles seront prévues. Des miniatures (20cm) aux plus grandes (2m,50m).
Mais le premier confinement, en mars 2020 a inspiré l’artiste. « J’étais paisible et sereine dans mon atelier, explique-t-elle, tout démarrait d’une couleur. J’ai dû réaliser près de 80 toiles, certaines sont parties aux USA ou à l’Île Maurice...J’ai donc poursuivi dans cette voie. »
Les couleurs de l’abstrait
De fait et dans sa solitude la plus profonde, Arlette découvre une certaine immuabilité qu’elle va s’efforcer de transcrire par des couleurs. « J’ai commencé à peindre. Rouge, bleu, jaune, gris...Et comme je suis dure avec moi-même, je n’étais pas satisfaite de ce que j’avais réalisé. Je voulais me débarrasser de ces toiles et puis, un matin, elles m’ont livré leurs secrets... Et comme j’affectionne particulièrement la mer et le ciel corses, je suis partie sur un projet : « Ce que la mer doit au ciel. ».
C’est ainsi qu’est née cette nouvelle exposition qui regroupe une centaine de toiles. L’artiste opte toujours pour l’acrylique mais les natures mortes et le style qui était le sien jusqu’ici on laissé place à de l’abstrait.
« C’est une bagarre perpétuelle entre la toile et moi-même. Et cela me fait avancer. J’ai fait beaucoup de natures mortes selon des techniques anciennes, des nus, des portraits. Un jour à Paris, j’ai vu une fée nature morte réalisée à l’huile et au pinceau éventail que j’avais vendue des années auparavant. Ce fut un choc ! Je me suis dit : « Plus jamais çà ! ».
C’est, dans ce mélange de couleurs où notre inconscient puisera un lien intime avec lui-même, qu’Arlette a, aujourd’hui choisi d’interpeller son public. Au-delà de l’espace-temps et de la pensée. Là où ni mot, ni couleur, ni forme, n’ont de place. |
Une nouvelle exposition à découvrir du 2 au 4 juillet à son domicile et sur invitation.