Un rassemblement " pas complotiste mais pour les droits et libertés "
Informer, sensibiliser et dénoncer des mesures gouvernementales contre la Covid-19 qu'ils estiment " liberticides ".
Un rassemblement « pas complotiste mais pour les droits et libertés »
Informer, sensibiliser et dénoncer des mesures gouvernementales contre la Covid-19 qu’ils estiment « liberticides ». La délégation corse Réaction 19 du collectif anti-masque et antivax s’est rassemblée sur la place du Diamant, samedi 5 juin. Avec l’avocat Carlo Brusa, à l’initiative de ce mouvement national, l'association est à l'origine de plusieurs plaintes pénales.
Certainement un des sujets les plus clivant de cette dernière année. Le tristement connu virus du Covid 19 et ses nombreuses interprétations. En ce qui concerne le vaccin, les discours aussi se multiplient à l’infini, tout comme les variants du virus. « Je me suis fait vacciner dès que possible pour me protéger et protéger les autres. Ce qui ne le font pas ne sont que des irresponsables. » « Je l’ai fait oui. Bien obligé pour qu’on nous laisse tranquille et qu’on reprenne une vie normale. »
Samedi, sur la place du Diamant, le discours des personnes présentes au rassemblement organisé par Réaction 19 Corse était plutôt dans cette tonalité :
« Hors de question que je me fasse ingérer un produit dont on ne connait rien. Nous sommes des cobayes. Il n’y a aucun recul sur cet ARN messager. Sans parler des placébos … » Tract, stand d’information, conférences. Tout était rodé pour cette première manifestation insulaire du collectif Réaction 19. Fondée en avril 2020, l'association compte 70.000 adhérents au niveau national dont 700 en Corse dont (200 personnes à Ajaccio et 500 à Bastia). Plusieurs dizaines de personnes venues de toute la Corse étaient présentes sous le kiosque ajaccien pour écouter notamment le Dr Denis Agret, médecin urgentiste. Une intervention qui a porté notamment sur la vaccination « Les effets secondaires sont nombreux. Et pour ce qui est des effets indésirables graves, plus de 10 000 cas ont été recensés. Un chiffre non négligeable. » Ce dernier est également revenu sur le traitement en bi-thérapie hydroxychloroquine /azithromycine proposé par le professeur Didier Raoult.
Des mesures « liberticides »
Pour le fondateur du collectif, l’avocat Carlo Brusa, le discours ne se veut pas « complotiste » mais il dénonce « une ingérence gouvernementale ». Pour le pénaliste, qui suscite la controverse sur la toile. « La manière dont on a construit la lutte contre cette pandémie n’est pas logique assure Me Brusa. Au lieu de travailler sur l’aspect sanitaire comme la prévention, les traitements précoces dès le 16 mars, le gouvernement a plutôt choisi de prendre des mesures liberticides, confinement, arrêt du travail, interdiction de manifester, est ce qu’on combat une pandémie avec des sanctions pénales ? Je ne pense pas.» Pour le porte- parole de réaction 19 corse, Emilien Bartoli, les membres de ce mouvement sont des lanceurs d'alerte sur les risques pour le devenir de l'être humain. Pour lui la notion de « contre » est une erreur. Il préfère être « pour les libertés fondamentales », mais « sans négliger pour autant la véracité et viralité du virus. » Pour lui, « c'est surtout le côté arbitraire des décisions qui fait basculer du côté de la résistance. Les commerçants des galeries marchandes par exemple sanctionnés en dépit du bon sens ».
Dans un manifeste qu’il a intitulé « Ni applaudir, ni subir » Emilien Bartoli, dénonce le clivage que cette pandémie fait subir à la population. Après un premier confinement accepté par la majorité selon lui, la population n’a cessé de se diviser. Un texte qui se termine par une incitation à la réconciliation des habitants tout en dénonçant toujours une perte de liberté « rassembler, sceptiques comme convaincus, que cette épidémie de covid est utilisée comme prétexte pour restreindre les droits élémentaires du peuple. »
• L.P.
Dernier point ARS du 4 juin, on recense, 231 décès liés au Covid-19 en Corse.
Informer, sensibiliser et dénoncer des mesures gouvernementales contre la Covid-19 qu’ils estiment « liberticides ». La délégation corse Réaction 19 du collectif anti-masque et antivax s’est rassemblée sur la place du Diamant, samedi 5 juin. Avec l’avocat Carlo Brusa, à l’initiative de ce mouvement national, l'association est à l'origine de plusieurs plaintes pénales.
Certainement un des sujets les plus clivant de cette dernière année. Le tristement connu virus du Covid 19 et ses nombreuses interprétations. En ce qui concerne le vaccin, les discours aussi se multiplient à l’infini, tout comme les variants du virus. « Je me suis fait vacciner dès que possible pour me protéger et protéger les autres. Ce qui ne le font pas ne sont que des irresponsables. » « Je l’ai fait oui. Bien obligé pour qu’on nous laisse tranquille et qu’on reprenne une vie normale. »
Samedi, sur la place du Diamant, le discours des personnes présentes au rassemblement organisé par Réaction 19 Corse était plutôt dans cette tonalité :
« Hors de question que je me fasse ingérer un produit dont on ne connait rien. Nous sommes des cobayes. Il n’y a aucun recul sur cet ARN messager. Sans parler des placébos … » Tract, stand d’information, conférences. Tout était rodé pour cette première manifestation insulaire du collectif Réaction 19. Fondée en avril 2020, l'association compte 70.000 adhérents au niveau national dont 700 en Corse dont (200 personnes à Ajaccio et 500 à Bastia). Plusieurs dizaines de personnes venues de toute la Corse étaient présentes sous le kiosque ajaccien pour écouter notamment le Dr Denis Agret, médecin urgentiste. Une intervention qui a porté notamment sur la vaccination « Les effets secondaires sont nombreux. Et pour ce qui est des effets indésirables graves, plus de 10 000 cas ont été recensés. Un chiffre non négligeable. » Ce dernier est également revenu sur le traitement en bi-thérapie hydroxychloroquine /azithromycine proposé par le professeur Didier Raoult.
Des mesures « liberticides »
Pour le fondateur du collectif, l’avocat Carlo Brusa, le discours ne se veut pas « complotiste » mais il dénonce « une ingérence gouvernementale ». Pour le pénaliste, qui suscite la controverse sur la toile. « La manière dont on a construit la lutte contre cette pandémie n’est pas logique assure Me Brusa. Au lieu de travailler sur l’aspect sanitaire comme la prévention, les traitements précoces dès le 16 mars, le gouvernement a plutôt choisi de prendre des mesures liberticides, confinement, arrêt du travail, interdiction de manifester, est ce qu’on combat une pandémie avec des sanctions pénales ? Je ne pense pas.» Pour le porte- parole de réaction 19 corse, Emilien Bartoli, les membres de ce mouvement sont des lanceurs d'alerte sur les risques pour le devenir de l'être humain. Pour lui la notion de « contre » est une erreur. Il préfère être « pour les libertés fondamentales », mais « sans négliger pour autant la véracité et viralité du virus. » Pour lui, « c'est surtout le côté arbitraire des décisions qui fait basculer du côté de la résistance. Les commerçants des galeries marchandes par exemple sanctionnés en dépit du bon sens ».
Dans un manifeste qu’il a intitulé « Ni applaudir, ni subir » Emilien Bartoli, dénonce le clivage que cette pandémie fait subir à la population. Après un premier confinement accepté par la majorité selon lui, la population n’a cessé de se diviser. Un texte qui se termine par une incitation à la réconciliation des habitants tout en dénonçant toujours une perte de liberté « rassembler, sceptiques comme convaincus, que cette épidémie de covid est utilisée comme prétexte pour restreindre les droits élémentaires du peuple. »
• L.P.
Dernier point ARS du 4 juin, on recense, 231 décès liés au Covid-19 en Corse.