E-commerce : une explosition qui se poursuit
Les ventes en ligne n'ont jamais été si intenses qu'en 2020
E-commerce : une explosion qui se poursuit
Les ventes en ligne n’ont jamais été si intenses qu’en 2020. L’effet du confinement sur les français a accéléré le phénomène Internet. 112 milliards d’euros : c’est le total des dépenses web sur l’hexagone en 2020. Les records ont été battus, mais c’était sans compter sur l’année 2021, qui signe un réel changement d’habitudes de consommation.
Les ventes sur Internet ont progressé deux fois plus vite que la « normale ». Normale, c’était la situation avant la crise sanitaire et les confinements successifs. La tendance instaurée l’année dernière continue et se développe, comme nous l’apprend la Fevad, la Fédération du E-commerce et de la Vente à Distance.
Les ventes en ligne vont bientôt prendre le pas sur les achats physiques. C’est, du moins, ce que nous laissent penser les chiffres.
En 2020, les dépenses ont représenté 112 milliards d’euros, alors qu’en 2019 le résultat ne dépassait pas les 100 milliards d’euros.
En ce premier trimestre 2021, la hausse s’accélère : +15% pour le commerce électronique rien qu’en trois mois, soit près de 30 milliards d’euros dépensés.
Ce sont, sans surprise, les produits commandés en ligne qui sont le plus consommés, avec une hausse des ventes de +30%, alors que les services et le tourisme ont poursuivi leur chute de 49%.
Et si l’on parle en nombre de transactions, il y a de quoi avoir le vertige : 499 millions de transactions ont été effectuées, 499 millions de commandes ont été passées sur Internet, pour une hausse annuelle de 17,8%.
La santé du web est aussi marquée par l’obligation pour les commerces physiques de se digitaliser. En tout, le nombre de sites marchands en France a augmenté de 12%, environ 18 000 sites supplémentaires par rapport à l’année d’avant. Cette transition a été une nécessité pour pouvoir mettre en place un service « minimum ». Aujourd’hui, elle devient presque obligatoire, tant les modes de consommation des clients ont été bouleversés.
Livraison à domicile 24h, click and collect, drive... Toutes les formes de livraisons et de retraits en boutique ont été imaginées pour faire face à la pandémie, en évitant un maximum de contacts, mais aussi pour éviter l’attente et rebooster l’expérience client.
Le consommateur est désormais maître de ses achats, et c’est à lui que revient le contrôle sur la consommation, pas aux commerçants.
La course est désormais lancée pour savoir quelles seront les tendances e-commerce de demain, les dernières innovations en termes d’expédition mais aussi de présentation des produits, pour pallier à la défiance des clients face à un retour durable en boutique physique.
N’est-ce pas finalement plus pratique de récupérer ses achats en quelques minutes après les avoir commandé en toute sécurité sur le web ? Le physique deviendra bientôt le « complément » du commerce en ligne, mais il restera l’envie des consommateurs de prendre contact et de faire des rencontres bien réelles avec les commerçants, comme pour retrouver leur vie d’avant.
J.S.
Les ventes en ligne n’ont jamais été si intenses qu’en 2020. L’effet du confinement sur les français a accéléré le phénomène Internet. 112 milliards d’euros : c’est le total des dépenses web sur l’hexagone en 2020. Les records ont été battus, mais c’était sans compter sur l’année 2021, qui signe un réel changement d’habitudes de consommation.
Les ventes sur Internet ont progressé deux fois plus vite que la « normale ». Normale, c’était la situation avant la crise sanitaire et les confinements successifs. La tendance instaurée l’année dernière continue et se développe, comme nous l’apprend la Fevad, la Fédération du E-commerce et de la Vente à Distance.
Les ventes en ligne vont bientôt prendre le pas sur les achats physiques. C’est, du moins, ce que nous laissent penser les chiffres.
En 2020, les dépenses ont représenté 112 milliards d’euros, alors qu’en 2019 le résultat ne dépassait pas les 100 milliards d’euros.
En ce premier trimestre 2021, la hausse s’accélère : +15% pour le commerce électronique rien qu’en trois mois, soit près de 30 milliards d’euros dépensés.
Ce sont, sans surprise, les produits commandés en ligne qui sont le plus consommés, avec une hausse des ventes de +30%, alors que les services et le tourisme ont poursuivi leur chute de 49%.
Et si l’on parle en nombre de transactions, il y a de quoi avoir le vertige : 499 millions de transactions ont été effectuées, 499 millions de commandes ont été passées sur Internet, pour une hausse annuelle de 17,8%.
La santé du web est aussi marquée par l’obligation pour les commerces physiques de se digitaliser. En tout, le nombre de sites marchands en France a augmenté de 12%, environ 18 000 sites supplémentaires par rapport à l’année d’avant. Cette transition a été une nécessité pour pouvoir mettre en place un service « minimum ». Aujourd’hui, elle devient presque obligatoire, tant les modes de consommation des clients ont été bouleversés.
Livraison à domicile 24h, click and collect, drive... Toutes les formes de livraisons et de retraits en boutique ont été imaginées pour faire face à la pandémie, en évitant un maximum de contacts, mais aussi pour éviter l’attente et rebooster l’expérience client.
Le consommateur est désormais maître de ses achats, et c’est à lui que revient le contrôle sur la consommation, pas aux commerçants.
La course est désormais lancée pour savoir quelles seront les tendances e-commerce de demain, les dernières innovations en termes d’expédition mais aussi de présentation des produits, pour pallier à la défiance des clients face à un retour durable en boutique physique.
N’est-ce pas finalement plus pratique de récupérer ses achats en quelques minutes après les avoir commandé en toute sécurité sur le web ? Le physique deviendra bientôt le « complément » du commerce en ligne, mais il restera l’envie des consommateurs de prendre contact et de faire des rencontres bien réelles avec les commerçants, comme pour retrouver leur vie d’avant.
J.S.