Cyclisme : Zoom sur ... l'Ecole Sarrolaise Avenir Cyclisme
Né il y a tout juste un an, ce club de cyclisme se fixe comme objectif de travailler au niveau des plus jeunes et des féminines.
Zoom sur...l’Ecole Sarrolaise Avenir Cyclisme
Né il y a tout juste un an, ce club de cyclisme qui compte déjà une trentaine de licenciés se fixe comme objectif de travailler au niveau des plus jeunes et des féminines. Aux commandes, Philippe Khadraoui…
Entre Philippe Khadraoui et le sport, l’idylle ne date pas d’hier. Passionné depuis sa plus tendre enfance, il a multiplié les pratiques et s’est surtout concentré sur le tae kwon do et le cyclisme. C’est après avoir coaché Mélanie Cantieri – championne de Corse – durant trois ans, qu’il a décidé de créer, l’an dernier, une structure dédiée au cyclisme. « C’était au sortir du confinement, rappelle-t-il, des moments pas évidents puisqu’il a fallu de nouveau s’arrêter fin octobre. »
VTT et vélo de route
L’Ecole Sarrolaise Avenir Cyclisme (ESAC) est en marche autour de deux aspects principaux, le VTT et le vélo de route.
Un an tout juste après sa création, le club se structure. Près de trente licenciés la composent. Une vingtaine d’adultes et une dizaine d’enfants âgés de 7 à 14 ans. « Nous misons beaucoup sur l’école de cyclisme, rajoute le président du club, l’objectif consiste également à créer une section féminine. Elle existait mais s’est quelque peu décimée avec la crise sanitaire. »
L’ESAC s’entraîne sur trois sites distincts : Coti Chjavari, Sarrola et Suartello. « Les adultes travaillent chacun de son côté et l’on se retrouve le week-end pour des sorties incluant des séances spécifiques. Pour les jeunes, l’aspect est plus ludique, on travaille les fondamentaux et la technique. »
Jean-Laurent Forni (trésorier et éducateur) et Angélique Layanna (secrétaire) composent le bureau du club.
L’ESAC s’est déjà illustré lors de compétitions de grande envergure puisque Florent Mozziconacci est récemment parti s’attaquer au mont Ventoux terminant brillamment à la 98e place sur...1200 coureurs. Il y a deux semaines, Lisandru Muselli était au Verdon. Il termine 21e
de sa catégorie après avoir été très longtemps dans les sept premiers. En outre, il boucle la course à la 29e place au scratch. « Il était seul face à des équipes et cela n’a guère été évident pour lui. S’il est considéré comme sport individuel, le cyclisme surtout sur route se pratique en équipe, il nécessite, de ce fait, une stratégie. »
Vers le BMX ?
Passionné de cette discipline, Philippe Khadraoui n’en demeure pas moins convaincu que son essor passe par les jeunes. « Il y a en Corse, une réelle culture cycliste. Mais nous commençons à peine à nous développer huit ans après la 100e édition du Tour de France qui avait débuté dans l’île. Nous avons, à peine 500 licenciés répartis en 15 clubs, c’est un paradoxe. Fort heureusement, et sous l’impulsion du Comité Corse, les choses commencent à changer. Le développement du cyclisme passe par les jeunes et la nécessité, pour nous, de rentrer en milieu scolaire. »
Pour ce qui est des zones dites urbaines, le « petit permis », dédié aux enfants à partir de 7 ans, favorise l’acquisition des rudiments.
L’ESAC, qui va également s’orienter vers le BMX, poursuit son petit bonhomme de chemin. Prochaine étape, trois critériums qui s’adressent aux enfants de moins de dix ans, se dérouleront en septembre prochain sur le parking de l’Atrium...Un premier palier à franchir dans la perspective du développement d’un club en devenir…
Philippe Peraut
Né il y a tout juste un an, ce club de cyclisme qui compte déjà une trentaine de licenciés se fixe comme objectif de travailler au niveau des plus jeunes et des féminines. Aux commandes, Philippe Khadraoui…
Entre Philippe Khadraoui et le sport, l’idylle ne date pas d’hier. Passionné depuis sa plus tendre enfance, il a multiplié les pratiques et s’est surtout concentré sur le tae kwon do et le cyclisme. C’est après avoir coaché Mélanie Cantieri – championne de Corse – durant trois ans, qu’il a décidé de créer, l’an dernier, une structure dédiée au cyclisme. « C’était au sortir du confinement, rappelle-t-il, des moments pas évidents puisqu’il a fallu de nouveau s’arrêter fin octobre. »
VTT et vélo de route
L’Ecole Sarrolaise Avenir Cyclisme (ESAC) est en marche autour de deux aspects principaux, le VTT et le vélo de route.
Un an tout juste après sa création, le club se structure. Près de trente licenciés la composent. Une vingtaine d’adultes et une dizaine d’enfants âgés de 7 à 14 ans. « Nous misons beaucoup sur l’école de cyclisme, rajoute le président du club, l’objectif consiste également à créer une section féminine. Elle existait mais s’est quelque peu décimée avec la crise sanitaire. »
L’ESAC s’entraîne sur trois sites distincts : Coti Chjavari, Sarrola et Suartello. « Les adultes travaillent chacun de son côté et l’on se retrouve le week-end pour des sorties incluant des séances spécifiques. Pour les jeunes, l’aspect est plus ludique, on travaille les fondamentaux et la technique. »
Jean-Laurent Forni (trésorier et éducateur) et Angélique Layanna (secrétaire) composent le bureau du club.
L’ESAC s’est déjà illustré lors de compétitions de grande envergure puisque Florent Mozziconacci est récemment parti s’attaquer au mont Ventoux terminant brillamment à la 98e place sur...1200 coureurs. Il y a deux semaines, Lisandru Muselli était au Verdon. Il termine 21e
de sa catégorie après avoir été très longtemps dans les sept premiers. En outre, il boucle la course à la 29e place au scratch. « Il était seul face à des équipes et cela n’a guère été évident pour lui. S’il est considéré comme sport individuel, le cyclisme surtout sur route se pratique en équipe, il nécessite, de ce fait, une stratégie. »
Vers le BMX ?
Passionné de cette discipline, Philippe Khadraoui n’en demeure pas moins convaincu que son essor passe par les jeunes. « Il y a en Corse, une réelle culture cycliste. Mais nous commençons à peine à nous développer huit ans après la 100e édition du Tour de France qui avait débuté dans l’île. Nous avons, à peine 500 licenciés répartis en 15 clubs, c’est un paradoxe. Fort heureusement, et sous l’impulsion du Comité Corse, les choses commencent à changer. Le développement du cyclisme passe par les jeunes et la nécessité, pour nous, de rentrer en milieu scolaire. »
Pour ce qui est des zones dites urbaines, le « petit permis », dédié aux enfants à partir de 7 ans, favorise l’acquisition des rudiments.
L’ESAC, qui va également s’orienter vers le BMX, poursuit son petit bonhomme de chemin. Prochaine étape, trois critériums qui s’adressent aux enfants de moins de dix ans, se dérouleront en septembre prochain sur le parking de l’Atrium...Un premier palier à franchir dans la perspective du développement d’un club en devenir…
Philippe Peraut
