Vaccination : mobilisation générale !
Si nous sommes en guerre contre la Covid-19, la mobilastion ne peut être que générale
Vaccination : mobilisation générale !
Si nous sommes en guerre contre la Covid-19 - ce qui à mon sens est le cas vu que cette « saloperie » a déjà causé la mort de plus de 4 millions d’individus - la mobilisation ne peut être que générale.
Le ministre de la Santé a exprimé sur Twitter son inquiétude de voir remonter dangereusement, dès les prochaines semaines, le nombre decas de contamination Covid-19. Olivier Véran a fondé son post d’alerte sur le danger que représente la grande contagiosité de la mutation Delta du virus et sur le constat que, depuis plusieurs jours, et ce sur fond de baisse d’intérêt pour la vaccination et de relâchement concernant le respect des gestes barrières, les niveaux de contaminations repartent à la hausse dans de nombreux départements.
Le ministre a même évoqué le spectre d'une « quatrième vague » dès la fin juillet. Ce post a été diffusé alors que se développe un débat sur la vaccination obligatoire. De plus en plus d’experts la préconisent, particulièrement à destination des personnels soignants des hôpitaux et des EHPAD. Olivier Véran a d’ailleurs émis l’hypothèse qu’elle pourrait leur être imposée d'ici la fin de l'été. Dans un courrier adressé aux présidents de groupes de l’Assemblée Nationale ainsi qu’à ceux des associations d’élus, le Premier ministre Jean Castex a incité à ce que que s’ouvre un débat sur l'obligation vaccinale.
Le Sénat a assuré vouloir saisir le Haut Conseil de Santé Publique pour avis sur la mise en place d'une obligation vaccinale pour les 24-59 ans. La présidente du Haut Conseil de Santé publique a indiqué qu'il faudrait peut-être envisager la vaccination obligatoire des plus de 12 ans. Enfin, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale s’est lui aussi déclaré favorable à la vaccination obligatoire des soignants. ll convient aussi de relever que Le débat concernant la vaccination obligatoire fait son chemin dans de nombreux autres pays.
L’opinion ne semblant pas encore assez ouverte à l’idée que soient instaurées des obligations, le ministre de la Santé a toutefois calmé le jeu : « Nous ne contraindrons pas les Français à se faire vacciner ». I
Préparation des esprits
Comme de nombreux observateurs, j’ai cependant la conviction que le gouvernement prépare les esprits à prendre en compte que la vaccination est le seul moyen d'atteindre une immunité collective suffisante pour stopper ou au moins contrôler la pandémie. Il évolue d’autant plus en ce sens que les arguments ne manquent pas.
La moitié des Français seulement a reçu une première dose vaccinale, Ce qui interdit d'atteindre une immunité collective. L’activité économique et l’emploi, qui ont été très affectés par les trois précédentes, supporteraient très mal une « quatrième vague ». L'obligation vaccinale ne se heurte plus ni à la pénurie de vaccins, ni aux incertitudes sur leur niveau d'efficacité (l’Académie de Médecine estime celle-ci entre 90% et 95% contre les formes graves de Covid-19). Les professionnels de santé ne sont pas assez vaccinés (moins de 60 % d’entre eux le seraient) et cela commence à susciter une indignation dont le Premier ministre s’est fait l’écho. « Je suis, comme toutes les Françaises et tous les Français, choqué (...) quand on voit l'épidémie se réintroduire (...) par l'entremise de celles et ceux dont c'est la vocation de protéger et de soigner » a affirmé Jean Castex en évoquant un récent foyer d'infection dans un EHPAD.
Pour ma part, même s’il existe toujours un doute quant aux effets d’un nouveau vaccin, je suis favorable à ce que la vaccination soit rendue obligatoire à une grande échelle pour au moins trois raisons. Il ne sera pas supportable longtemps que des personnes fragiles soient menacées d’être contaminées par des bien-portants censés les soigner ou les assister.
Il est difficile d’accepter que l’on doive vivre masqué, confiné ou au ralenti encore des mois ou des années parce qu’une partie d’entre nous refuse le vaccin et compte, pour échapper au virus, sur le fait que son voisin se fera vacciner. Enfin, il me semble que si nous sommes en guerre contre la Covid-19 - ce qui est à mon sens le cas vu que cette « saloperie » a déjà causé la mort de plus de 4 millions d’individus dans le monde - la mobilisation ne peut être que générale.
Alexandra Sereni
Si nous sommes en guerre contre la Covid-19 - ce qui à mon sens est le cas vu que cette « saloperie » a déjà causé la mort de plus de 4 millions d’individus - la mobilisation ne peut être que générale.
Le ministre de la Santé a exprimé sur Twitter son inquiétude de voir remonter dangereusement, dès les prochaines semaines, le nombre decas de contamination Covid-19. Olivier Véran a fondé son post d’alerte sur le danger que représente la grande contagiosité de la mutation Delta du virus et sur le constat que, depuis plusieurs jours, et ce sur fond de baisse d’intérêt pour la vaccination et de relâchement concernant le respect des gestes barrières, les niveaux de contaminations repartent à la hausse dans de nombreux départements.
Le ministre a même évoqué le spectre d'une « quatrième vague » dès la fin juillet. Ce post a été diffusé alors que se développe un débat sur la vaccination obligatoire. De plus en plus d’experts la préconisent, particulièrement à destination des personnels soignants des hôpitaux et des EHPAD. Olivier Véran a d’ailleurs émis l’hypothèse qu’elle pourrait leur être imposée d'ici la fin de l'été. Dans un courrier adressé aux présidents de groupes de l’Assemblée Nationale ainsi qu’à ceux des associations d’élus, le Premier ministre Jean Castex a incité à ce que que s’ouvre un débat sur l'obligation vaccinale.
Le Sénat a assuré vouloir saisir le Haut Conseil de Santé Publique pour avis sur la mise en place d'une obligation vaccinale pour les 24-59 ans. La présidente du Haut Conseil de Santé publique a indiqué qu'il faudrait peut-être envisager la vaccination obligatoire des plus de 12 ans. Enfin, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale s’est lui aussi déclaré favorable à la vaccination obligatoire des soignants. ll convient aussi de relever que Le débat concernant la vaccination obligatoire fait son chemin dans de nombreux autres pays.
L’opinion ne semblant pas encore assez ouverte à l’idée que soient instaurées des obligations, le ministre de la Santé a toutefois calmé le jeu : « Nous ne contraindrons pas les Français à se faire vacciner ». I
Préparation des esprits
Comme de nombreux observateurs, j’ai cependant la conviction que le gouvernement prépare les esprits à prendre en compte que la vaccination est le seul moyen d'atteindre une immunité collective suffisante pour stopper ou au moins contrôler la pandémie. Il évolue d’autant plus en ce sens que les arguments ne manquent pas.
La moitié des Français seulement a reçu une première dose vaccinale, Ce qui interdit d'atteindre une immunité collective. L’activité économique et l’emploi, qui ont été très affectés par les trois précédentes, supporteraient très mal une « quatrième vague ». L'obligation vaccinale ne se heurte plus ni à la pénurie de vaccins, ni aux incertitudes sur leur niveau d'efficacité (l’Académie de Médecine estime celle-ci entre 90% et 95% contre les formes graves de Covid-19). Les professionnels de santé ne sont pas assez vaccinés (moins de 60 % d’entre eux le seraient) et cela commence à susciter une indignation dont le Premier ministre s’est fait l’écho. « Je suis, comme toutes les Françaises et tous les Français, choqué (...) quand on voit l'épidémie se réintroduire (...) par l'entremise de celles et ceux dont c'est la vocation de protéger et de soigner » a affirmé Jean Castex en évoquant un récent foyer d'infection dans un EHPAD.
Pour ma part, même s’il existe toujours un doute quant aux effets d’un nouveau vaccin, je suis favorable à ce que la vaccination soit rendue obligatoire à une grande échelle pour au moins trois raisons. Il ne sera pas supportable longtemps que des personnes fragiles soient menacées d’être contaminées par des bien-portants censés les soigner ou les assister.
Il est difficile d’accepter que l’on doive vivre masqué, confiné ou au ralenti encore des mois ou des années parce qu’une partie d’entre nous refuse le vaccin et compte, pour échapper au virus, sur le fait que son voisin se fera vacciner. Enfin, il me semble que si nous sommes en guerre contre la Covid-19 - ce qui est à mon sens le cas vu que cette « saloperie » a déjà causé la mort de plus de 4 millions d’individus dans le monde - la mobilisation ne peut être que générale.
Alexandra Sereni