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Voilà l'été ...ses hauts et bas, et ses soldes

Il est des marronniers immanquables; Comme celui du 1 er juillet et des hausses traditionnelles du prix du gaz, de l'électricité des timbres.
Voilà l’été… ses hauts et bas, et ses soldes


Il est des marronniers immanquables. Comme celui du 1er juillet et des hausses traditionnelles du prix du gaz, de l’électricité, des timbres. Cette année ne fait pas exception. Les évolutions réglementaires ou les réajustements qui entrent en vigueur vont se faire sentir. Et juillet, c’est aussi synonyme des soldes, attendues tant par les accros au shopping que par les commerçants.


Les changements du 1er juillet

Comme chaque année, le 1er juillet, de nombreux changements affectent directement le quotidien des Français. Le prix du gaz s’envole. +10 % à cause de l’envolée des cours mondiaux du gaz naturel, parce que la demande asiatique explose. Si le prix du gaz s’enflamme, celui de l’indemnisation des salariés en chômage partiel passe à 60 % du salaire brut (72 % du net) contre 70 % jusque-là (84 % du net). En revanche, les allocations d'assurance-chômage sont revalorisées de 0,6 %. Cela concernera 94 % des demandeurs d'emploi indemnisés, soit 2,4 millions de personnes (le nombre de demandeurs d’emploi en Corse s’élevait à 20 900 au 1er
trimestre 2021 selon les données de l’Insee
). Changement aussi du côté du bonus écologique, concernant l’achat ou la location d’un véhicule neuf électrique ou hybride rechargeable. Le barème est revu à la baisse. Désormais, le bonus est de 6 000 euros pour un véhicule neuf de moins de 45 000 euros, et de 2 000 euros pour ceux de moins de 60 000 euros. D’autres mesures sont appliquées pour inciter à acheter des voitures à essence avec la vignette Crit’Air 1. Écologie toujours, le diagnostic de performance énergétique (DPE) n’est plus simplement informatif, mais devient opposable, à l’instar des autres diagnostics du bâtiment. Il est désormais valable 10 ans. Côté mesures sociales, la durée du congé pour les pères, ou seconds parents, d’un nouveau-né passe de 14 à 28 jours, dont sept obligatoires. Un million de professions libérales (médecins, notaires, experts-comptables, architectes, chirurgiens-dentistes…) peuvent désormais bénéficier d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, avec seulement trois jours de carence contre 90 jours jusqu’à présent. Le transfert du Droit individuel à la formation (Dif) vers le Compte personnel de formation (CPF) s’est achevé le 30 juin, 1er juillet dernier délai. Selon des chiffres du ministère du Travail communiqués mi-juin, 6,33 millions de compteurs Dif au total ont été renseignés.


Mesures COVID estivales

D’autres mesures concernent plus spécifiquement l’épidémie. Il s’agit des concerts debout à nouveau autorisés, avec une jauge de 75 % en intérieur et de 100 % en plein air. Au-delà de 1 000 personnes, l’accès est réservé aux détenteurs d’un pass sanitaire. Le masque n’est plus obligatoire, mais seulement recommandé. Le certificat sanitaire européen entre en vigueur pour faciliter les déplacements et relancer le tourisme au sein de l’Union européenne (UE). Il atteste qu'une personne est vaccinée contre le COVID, qu'elle est négative à un test, ou qu'elle a déjà contracté la maladie. En outre, les touristes ayant besoin de faire réaliser un test PCR en France devront à présent le payer.


Coup d’envoi pour les soldes

Jusqu’ici, les biens d’une valeur inférieure à 22 € importés dans l’UE par des entreprises de pays tiers étaient exonérés de la TVA. À partir du 1er juillet, cette exonération est supprimée. La TVA sur les ventes en ligne s’applique pour tous les biens qui entrent dans l’Union européenne. L’objectif est de lutter contre une pratique frauduleuse qui coûtait aux administrations fiscales de l’UE, 7 milliards d’euros par an. Cela devrait faire le jeu des commerçants. Surtout que les soldes ont été reportés au 30 juin en France métropolitaine, et au 14 juillet en Corse. Initialement prévus du 23 juin au 20 juillet, les soldes d’été ont été décalés d’une semaine après concertation avec les représentants des organisations du commerce, pour leur permettre de vendre leurs produits sans réduction de prix après la réouverture des commerces du 19 mai. Et cela s’annonce prometteur pour le secteur. Selon les chiffres de l’Insee, la consommation des ménages a bondi de 10 %. Sur les biens fabriqués, cette hausse monte à 26 %, et sur le textile et l’habillement à 149 %. Les commerçants espèrent sans doute que les bas de laine iront dans les dépenses shopping, le budget soldes était passé de 215 € en moyenne en 2016 à 153 € en 2020 (-40 %). Le déconfinement et la fin des restrictions donneraient des envies de consommer sans compter. Plutôt cigale après avoir été tellement fourmi.
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