Yolande Tiberi, l'artiste insulaire transmet << hors les murs >>
L’artiste insulaire a mis à profit les deux confinements pour inviter ses quarante-cinq élèves à peindre loin de l’atelier situé boulevard Sampieru. Plages, champs, montagne, les enfants ont pu durant plus d’un an poursuivre leur apprentissage.
Yolande Tiberi transmet « hors les murs »
L’artiste insulaire a mis à profit les deux confinements pour inviter ses quarante-cinq élèves à peindre loin de l’atelier situé boulevard Sampieru. Plages, champs, montagne, les enfants ont pu durant plus d’un an poursuivre leur apprentissage. Le résultat est tout simplement bluffant…
Difficile, quand on est artiste avec, de surcroît avec la passion de transmettre, de voir son atelier fermé pour une durée indéterminée. Yolande Tiberi, peintre à la renommé établie, en a fait la triste expérience en période de Covid. «Une période difficile, souligne-t-elle, j’essayais de garder le contact avec mes élèves, via le numérique. Ils étaient tristes de ne plus travailler et de ne plus me voir. Il fallait trouver une solution. »
Finalement, Yolande Tiberi a décidé de prendre une initiative particulièrement porteuse. Inviter ses élèves à peindre « hors les murs ». Entendez par-là, se rendre sur divers sites et poursuivre la transmission. « La coupure a finalement été très courte, ajoute l’artiste, à partir de juin et ce jusqu’à novembre, les élèves ont continué à peindre, mais sur site, cette fois : plages, ville, champs, montagne, Milelli. On a suivi le cycle des saisons. À partir de novembre, ce fut la Parata et en décembre, un arrêt logique en raison du froid. On a travaillé durant les mêmes horaires qu’à l’atelier, le mercredi et le samedi en veillant, bien sûr, au respect des règles sanitaires. »
Une expérience renouvelée
À partir de février, l’atelier a repris du service toujours en extérieur (halle du Marché, Binda, Milelli, tour de Capitellu. Et d’avril à juin, avec l’arrivée des beaux jours, la plage (Isulella, Tahiti) pour un concept « pique-nique, peinture » entièrement pris en charge par l’artiste. «Il a fallu tout emmener sur les différents sites : tables, matériel de peinture, blouses... »
Le résultat est bluffant : près de soixante-dix toiles aux couleurs vives réalisées en acrylique (reliefs, bois, dessins, dorures) par des enfants de 5 à 18 ans.
Aux côtés de Yolande, quelques mamans dévouées : Marguerite, Marie-Laure, Danièle, Angélique.
< Les enfants ont été particulièrement réceptifs. Le fait de peindre directement sur site leur a permis d’exprimer tout leur potentiel. »
L’atelier « hors les murs » fermera ses portes autour du 15 juillet. Le travail des enfants fera l’objet, en octobre prochain, d’une exposition dans un lieu qui reste à définir. Une expérience qui sera renouvelée. « Quoiqu’il arrive et même si nous pourrions reprendre en septembre à l’atelier en fonction de l’évolution de la crise sanitaire, nous continuerons à travail ce concept. »
Une manière, pour l’artiste, de donner un nouvel élan à sa transmission et de favoriser un peu plus l’expression créative de ses élèves...
L’artiste insulaire a mis à profit les deux confinements pour inviter ses quarante-cinq élèves à peindre loin de l’atelier situé boulevard Sampieru. Plages, champs, montagne, les enfants ont pu durant plus d’un an poursuivre leur apprentissage. Le résultat est tout simplement bluffant…
Difficile, quand on est artiste avec, de surcroît avec la passion de transmettre, de voir son atelier fermé pour une durée indéterminée. Yolande Tiberi, peintre à la renommé établie, en a fait la triste expérience en période de Covid. «Une période difficile, souligne-t-elle, j’essayais de garder le contact avec mes élèves, via le numérique. Ils étaient tristes de ne plus travailler et de ne plus me voir. Il fallait trouver une solution. »
Finalement, Yolande Tiberi a décidé de prendre une initiative particulièrement porteuse. Inviter ses élèves à peindre « hors les murs ». Entendez par-là, se rendre sur divers sites et poursuivre la transmission. « La coupure a finalement été très courte, ajoute l’artiste, à partir de juin et ce jusqu’à novembre, les élèves ont continué à peindre, mais sur site, cette fois : plages, ville, champs, montagne, Milelli. On a suivi le cycle des saisons. À partir de novembre, ce fut la Parata et en décembre, un arrêt logique en raison du froid. On a travaillé durant les mêmes horaires qu’à l’atelier, le mercredi et le samedi en veillant, bien sûr, au respect des règles sanitaires. »
Une expérience renouvelée
À partir de février, l’atelier a repris du service toujours en extérieur (halle du Marché, Binda, Milelli, tour de Capitellu. Et d’avril à juin, avec l’arrivée des beaux jours, la plage (Isulella, Tahiti) pour un concept « pique-nique, peinture » entièrement pris en charge par l’artiste. «Il a fallu tout emmener sur les différents sites : tables, matériel de peinture, blouses... »
Le résultat est bluffant : près de soixante-dix toiles aux couleurs vives réalisées en acrylique (reliefs, bois, dessins, dorures) par des enfants de 5 à 18 ans.
Aux côtés de Yolande, quelques mamans dévouées : Marguerite, Marie-Laure, Danièle, Angélique.
< Les enfants ont été particulièrement réceptifs. Le fait de peindre directement sur site leur a permis d’exprimer tout leur potentiel. »
L’atelier « hors les murs » fermera ses portes autour du 15 juillet. Le travail des enfants fera l’objet, en octobre prochain, d’une exposition dans un lieu qui reste à définir. Une expérience qui sera renouvelée. « Quoiqu’il arrive et même si nous pourrions reprendre en septembre à l’atelier en fonction de l’évolution de la crise sanitaire, nous continuerons à travail ce concept. »
Une manière, pour l’artiste, de donner un nouvel élan à sa transmission et de favoriser un peu plus l’expression créative de ses élèves...