Les hauts et les bas de la location de vêtements
Les maisons tentent de se renouveler pour créer l'évènement et pouvoir toujours séduire les consommateurs.
Les hauts et les bas de la location de vêtements
Les maisons tentent de se renouveler pour créer l’événement et pouvoir toujours séduire les consommateurs. Revente de produits vintage, recyclage ou upcycling, de nombreuses techniques voient le jour pour une transition écologique durable.
La location de vêtements est une de ces nouveautés, de plus en plus plébiscitée. Mais entre discours écolo et réalité, il y a un gouffre.
La location de vêtements a toujours été une pratique répandue. Dans les films, dans les séries, nous avons tous croisé ce personnage accro au shopping s’offrir des pièces exceptionnelles le temps d’une soirée, d’une semaine ou d’un mois.
Après avoir profité de cette pièce, il est enfin temps de la rendre, pour ensuite en acquérir une nouvelle, toujours en location.
Ce service était à la base réservé aux collections de luxe, pour une soirée d’exception ou simplement pouvoir prendre du plaisir à porter des vêtements et accessoires inaccessibles. Mais aujourd’hui, cette pratique se démocratise « pour tous les jours ».
En 2021, en sortant d’une crise sans précédent, les enseignes et les marques se sont tournées vers de nouvelles initiatives. Plus vertes, plus engagées, certaines ont décidé de réhabiliter d’anciennes collections pour les revendre. Le recyclage est un mouvement qu’avait déjà pris l’icône du soulier J.M. Weston en 2019. En juin dernier, c’est Isabel Marant qui a lancé son service de seconde main de ses propres pièces directement sur son site, sous l’onglet « Isabel Marant Vintage ».
Ainsi, tous les propriétaires de pièces issues des collections précédentes souhaitant s’en séparer peuvent faire appel à la marque pour expertiser et mettre en vente leurs vêtements et accessoires qui sommeillent dans les placards. Une alternative responsable pour redonner vie à la mode.
Dans cette optique de responsabilité, la location de vêtements à été une vague sur laquelle de nombreuses marques surfent désormais, en avançant les nombreux bienfaits pour les consommateurs, mais aussi pour la planète.
Sur le papier, louer puis rendre des vêtements permet de ne pas en acheter de nouveaux. Sauf que d’après l’étude finlandaise publiée dans la revue scientifique Environmental Research Letters, relayée par The Guardian, louer des vêtements est pire pour la planète que de les jeter, tout simplement, à la poubelle.
L’impact environnemental, notamment des émissions de gaz à effet de serre, est bien plus dangereux à la location : le transport entre les clients, entre la boutique et le pressing, et le nettoyage à sec ont un poids écologique énorme.
Si des entreprises se sont spécialisées dans ce type de service, d’autres déjà bien implantées à l’international dans la vente de prêt-à-porter se sont lancé le défi de se diversifier, en mettant en avant la location comme solution durable et responsable.
Le message marketing camoufle des retombées environnementales nocives et dangereuses. L’étude conseille alors de diminuer sa consommation de prêt-à-porter autant que possible, pour compenser les manquements des acteurs principaux de la mode.
J.S.
Les maisons tentent de se renouveler pour créer l’événement et pouvoir toujours séduire les consommateurs. Revente de produits vintage, recyclage ou upcycling, de nombreuses techniques voient le jour pour une transition écologique durable.
La location de vêtements est une de ces nouveautés, de plus en plus plébiscitée. Mais entre discours écolo et réalité, il y a un gouffre.
La location de vêtements a toujours été une pratique répandue. Dans les films, dans les séries, nous avons tous croisé ce personnage accro au shopping s’offrir des pièces exceptionnelles le temps d’une soirée, d’une semaine ou d’un mois.
Après avoir profité de cette pièce, il est enfin temps de la rendre, pour ensuite en acquérir une nouvelle, toujours en location.
Ce service était à la base réservé aux collections de luxe, pour une soirée d’exception ou simplement pouvoir prendre du plaisir à porter des vêtements et accessoires inaccessibles. Mais aujourd’hui, cette pratique se démocratise « pour tous les jours ».
En 2021, en sortant d’une crise sans précédent, les enseignes et les marques se sont tournées vers de nouvelles initiatives. Plus vertes, plus engagées, certaines ont décidé de réhabiliter d’anciennes collections pour les revendre. Le recyclage est un mouvement qu’avait déjà pris l’icône du soulier J.M. Weston en 2019. En juin dernier, c’est Isabel Marant qui a lancé son service de seconde main de ses propres pièces directement sur son site, sous l’onglet « Isabel Marant Vintage ».
Ainsi, tous les propriétaires de pièces issues des collections précédentes souhaitant s’en séparer peuvent faire appel à la marque pour expertiser et mettre en vente leurs vêtements et accessoires qui sommeillent dans les placards. Une alternative responsable pour redonner vie à la mode.
Dans cette optique de responsabilité, la location de vêtements à été une vague sur laquelle de nombreuses marques surfent désormais, en avançant les nombreux bienfaits pour les consommateurs, mais aussi pour la planète.
Sur le papier, louer puis rendre des vêtements permet de ne pas en acheter de nouveaux. Sauf que d’après l’étude finlandaise publiée dans la revue scientifique Environmental Research Letters, relayée par The Guardian, louer des vêtements est pire pour la planète que de les jeter, tout simplement, à la poubelle.
L’impact environnemental, notamment des émissions de gaz à effet de serre, est bien plus dangereux à la location : le transport entre les clients, entre la boutique et le pressing, et le nettoyage à sec ont un poids écologique énorme.
Si des entreprises se sont spécialisées dans ce type de service, d’autres déjà bien implantées à l’international dans la vente de prêt-à-porter se sont lancé le défi de se diversifier, en mettant en avant la location comme solution durable et responsable.
Le message marketing camoufle des retombées environnementales nocives et dangereuses. L’étude conseille alors de diminuer sa consommation de prêt-à-porter autant que possible, pour compenser les manquements des acteurs principaux de la mode.
J.S.