Festival de Lama 2021
Festival de Lama l'édition de la renaissance !
Festival de Lama 2021
L’édition de la renaissance !
Les toiles sous les étoiles de Lama attendent à nouveau leurs fidèles et ceux qui vont découvrir leurs mystères. Du samedi 31 juillet au vendredi 6 août des longs-métrages de fiction en avant-première, une compétition de courts-métrages corses et méditerranéens, des documentaires, des projections pour les petits.
« La Piscine », « L‘Umbria », u « Mercatu », trois lieux en plein-air pour goûter aux joies du 7 è art et une salle, « La Casa di Lama » où visionner des documentaires d’une grande variété et pour moitié réalisés en Corse… Un soulagement mêlé d’une intense satisfaction pour Jean Louis Devèze, président du festival puisque la manifestation annulée en 2020, pour raisons médicales, sera une réalité cet été. Un vrai bonheur, d’autant qu’il y aura retrouvailles avec le public. Car que serait cette célébration du cinéma sans spectateurs ? Sans échanges ? Sans discussions ? Ainsi que c’est le rituel à Lama.
La préparation de l’édition 2021 a débuté en octobre dernier : travaux à effectuer, vérifications matérielles, renforcement du dispositif sanitaire avec doublement de l’équipe de surveillance, locations des hébergements des invités… D’ordinaire la touche finale de la programmation se fait à Cannes, mais il a fallu se débrouiller sans, puisque les festivités cannoises ont été repoussées en juillet, donc trop tard !... Laurent Hérin, programmateur, aidé de Claudine Cornillat, exploitante du fameux, « Max Linder » de Paris, ont dû compter sur leurs propres ressources, conseillés par Jean Bernard Emery, attaché de presse parisien de la manifestation et grand expert du 7è art. « La Piscine » va projeter les premiers longs-métrages d’Eric Fraticelli, « Permis de construire » et de Pascal Tagnati, « I comete », auxquels s’ajoutent « La Fracture » de Catherine Corsini, « Un triomphe » d’Emmanuel Courcol, « Mon légionnaire » de Rachel Lang, « Lacci » de Daniele Luchetti, « La terre des hommes » de Naël Marandin, « La collies où rugissent les lionnes » de Luana Bajrami. « L’Umbria » comme chaque année réserve des films d’auteurs qui sont des pépites dont « L’uomo che compro la luna » du Sarde Paolo Zucca, « Le diable n’existe pas » de l’Iranien Mohammad Rasoulof et « Vitalina Varela » du Portugais Pedro Costa qu’on voit trop peu en Corse. À l’entrée des lieux de projection toutes les précautions seront prises et les contrôles stricts. Les documentaires de « La casa di Lama » ne dépasseront pas la jauge autorisée. Les spectateurs resteront masqués. Le local sera régulièrement désinfecté.
« À qui sait être pragmatique et rigoureux, rien d’insurmontable », conclut Jean Louis Devèze
Programme du festival sous réserve de dispositions légales au plan sanitaire.
Samedi 31 juillet :
Permis de construire » de E Fraticelli à « Piscine ».
« After love » d’Aleem Khan à « L’Umbria ».
« Mush-Mush et le petit monde de la forêt » à u « Mercatu ».
Dimanche 1eraoût :
« Lacci » de Daniele Luchetti à « La Piscine ».
« L’uomo che compo la luna » de Paolo Zucca à « L’Umbria ».
« Les petits contes de la nuit » à u « Mercatu ».
Lundi 2 août :
« Mon légionnaire » de Rachel Lang à « La Piscine ».
« Vitalina Varela » de Perdro Costa à « L’Umbria ». « Le Kid » à u « Mercatu ».
Mardi 3 août :
La colline où rugissent les lionnes » de Luana Bajrami et « I comete » de Pascal Tagnati à « La Piscine ».
Compétition de courts-métrages à « L’Umbria ».
« Ma mère est un gorille » à u « Mercatu.
Mercredi 4 août :
" Un triomphe » d’Emmanuel Courcol à « La Piscine ».
« Le diable n’existe pas « de M. Rasoulof à « L’Umbria ».
« Balades sous les étoiles » à u « Mercatu ».
Jeudi 5 août :
« La terre des hommes » de N. Marandin à « La Piscine ».
« Zanka » d’Ismaël Iraki à « L’Umbria ».
« Gogo » à u « Mercatu.
Vendredi 6 août :
« La fracture » de Catherine Corsini à la « Piscine ».
« Les aventures de Pinocchio » à « L’Umbria ».
A l’affiche du festival quatre longs-métrages corses. Ça ne s’est jamais vu !
Par longs-métrages corses nous entendons qui ont un lien avec l’île parce que cinéastes et/ou productions sont d’ici ou parce qu’ils ont été tournés en tout ou partie sur l’île. Nous accueillons ainsi « La Fracture » de Catherine Corsini qui a participé à la compétition officielle de Cannes ; « Mon légionnaire » de Rachel Lang, dont certaines séquences ont été tournées à Saint Florent ; « Permis de construire » d’Eric Fracticelli ; « I comete » qui marque les débuts de Pascal Tagnati dans le long-métrage.
Peut-on se hasarder à avancer qu’il y a une percée du cinéma corse dans le long-métrage, une percée déjà très sensible, depuis longtemps, dans le court-métrage ?
Depuis le commencement du festival nous assistons à une progression et à une embellie croissante du cinéma corse, pour ce qui est des courts-métrages évidemment et aussi des longs-métrages ce qui est plus spectaculaire !... Thierry de Peretti en est l’exemple parfait : il a d’abord présenté ici des courts-métrages, puis est passé aux longs tandis que ses talents de cinéaste se confirmaient. Il faut souligner le soutien actif de la Collectivité de Corse par le biais de sa cellule cinéma. Rappelons combien le court-métrage est une école du 7è art qui révèle des potentiels et des dons artistiques autant d’atouts pour un réalisateur.
« Depuis le commencement du festival nous
assistons à une progression et à une embellie
croissante du cinéma corse, pour ce qui est des
courts-métrages évidemment et aussi des longs-
métrages, ce qui est plus spectaculaire ! ... »
Jean Louis Devèze
Comment sélectionnez-vous les longs-métrages diffusés à « La Piscine » et ceux dits d’auteurs à voir à « L’Umbria » ?
On vise surtout la qualité et on essaie également qu’ils soient compatibles avec notre public qui est majoritairement féminin et connaisseur. Ce public vient souvent avec des amis ou en famille. Il est sensible aux questions du patrimoine. Quand nous percevons que des films ont particulièrement touché les spectateurs on peut, parfois, organiser des séances-bis, si le projectionniste et les distributeurs sont d’accord.
Cette année, avez-vous noté des attentes particulières de la part du public ?
On a perçu que les gens n’avaient pas trop envie de tragédies mais qu’ils avaient besoin de sourire, d’échanger, de se détendre à cause du stress provoqué par le Covid. Quant à nous lorsque nous trouvons d’excellentes comédies quel plaisir d’entendre rire le public. Ce qui ne nous empêche pas de vouloir la diversité et des films qui font réfléchir.
Vos critères de choix pour les documentaires ?
Il faut qu’un documentaire ait un bon niveau artistique, que son sujet soit intéressant, original, que sa durée soit plutôt de 52 minutes.
Au démarrage le festival avait opté pour la thématique de la ruralité, puisque nous étions un village, puis notre palette s’est étendue. Mais parmi les documentaires qu’on nous propose le propos de la ruralité revient souvent et nous offre de remarquables réalisations. Cette année nous donnons une carte blanche aux « Ateliers Varan » d’Ajaccio, spécialisée dans la formation aux films documentaires. Cette carte blanche est sous la houlette de jean Noël Cristiani.
L’impact économique de la manifestation est-il réel ?
C’est une certitude, c’est pourquoi l’annulation de 2020 a été un crève-cœur tant au plan culturel qu’économique. Le festival procure du travail aux restaurants, aux commerçants, aux loueurs et à tous les prestataires auxquels nous faisons appel. Une étude au niveau national a démontré que pour un euro investi dans un événement culturel les retombées étaient de quatre à six euros. C’est pareil en Corse !
Vous ouvrez une billetterie en ligne. Que deviennent ceux qui n’ont pas internet ou n’osent pas s’en servir ?
Nous y pensions déjà depuis quelque temps. Le Covid n’a fait qu’accélérer les choses. Une billetterie électronique permet de bien quantifier les jauges des séances et de fluidifier les entrées. Mais que ceux qui n’ont pas internet ou sont fâchés avec cet outil se rassurent : ils pourront acheter leurs billets sur place !
• Propos recueillis par M.A-P
Compétition de courts-métrages.
3 août, à « L’Umbria », en présence du jury : Caroline Poggi, Océane Court-Mallaroni, Guy Astic. « Jours étranges » de Sasha Fedida (animation). « L’ultimu viaghju » de Corantin Camplong. « Aurores » de Iéléna Boyer. « Quand tu étais sauvage » de Tara Mollet. « Modèle d’interaction » de Florent Agostini. « Gasoil » de Léonard Accorsi. « Les champs magnétiques » de Romain Daudet-Jahan.
Cette compétition est dotée d’un prix par « Transpalux ».
L’édition de la renaissance !
Les toiles sous les étoiles de Lama attendent à nouveau leurs fidèles et ceux qui vont découvrir leurs mystères. Du samedi 31 juillet au vendredi 6 août des longs-métrages de fiction en avant-première, une compétition de courts-métrages corses et méditerranéens, des documentaires, des projections pour les petits.
« La Piscine », « L‘Umbria », u « Mercatu », trois lieux en plein-air pour goûter aux joies du 7 è art et une salle, « La Casa di Lama » où visionner des documentaires d’une grande variété et pour moitié réalisés en Corse… Un soulagement mêlé d’une intense satisfaction pour Jean Louis Devèze, président du festival puisque la manifestation annulée en 2020, pour raisons médicales, sera une réalité cet été. Un vrai bonheur, d’autant qu’il y aura retrouvailles avec le public. Car que serait cette célébration du cinéma sans spectateurs ? Sans échanges ? Sans discussions ? Ainsi que c’est le rituel à Lama.
La préparation de l’édition 2021 a débuté en octobre dernier : travaux à effectuer, vérifications matérielles, renforcement du dispositif sanitaire avec doublement de l’équipe de surveillance, locations des hébergements des invités… D’ordinaire la touche finale de la programmation se fait à Cannes, mais il a fallu se débrouiller sans, puisque les festivités cannoises ont été repoussées en juillet, donc trop tard !... Laurent Hérin, programmateur, aidé de Claudine Cornillat, exploitante du fameux, « Max Linder » de Paris, ont dû compter sur leurs propres ressources, conseillés par Jean Bernard Emery, attaché de presse parisien de la manifestation et grand expert du 7è art. « La Piscine » va projeter les premiers longs-métrages d’Eric Fraticelli, « Permis de construire » et de Pascal Tagnati, « I comete », auxquels s’ajoutent « La Fracture » de Catherine Corsini, « Un triomphe » d’Emmanuel Courcol, « Mon légionnaire » de Rachel Lang, « Lacci » de Daniele Luchetti, « La terre des hommes » de Naël Marandin, « La collies où rugissent les lionnes » de Luana Bajrami. « L’Umbria » comme chaque année réserve des films d’auteurs qui sont des pépites dont « L’uomo che compro la luna » du Sarde Paolo Zucca, « Le diable n’existe pas » de l’Iranien Mohammad Rasoulof et « Vitalina Varela » du Portugais Pedro Costa qu’on voit trop peu en Corse. À l’entrée des lieux de projection toutes les précautions seront prises et les contrôles stricts. Les documentaires de « La casa di Lama » ne dépasseront pas la jauge autorisée. Les spectateurs resteront masqués. Le local sera régulièrement désinfecté.
« À qui sait être pragmatique et rigoureux, rien d’insurmontable », conclut Jean Louis Devèze
Programme du festival sous réserve de dispositions légales au plan sanitaire.
Samedi 31 juillet :
Permis de construire » de E Fraticelli à « Piscine ».
« After love » d’Aleem Khan à « L’Umbria ».
« Mush-Mush et le petit monde de la forêt » à u « Mercatu ».
Dimanche 1eraoût :
« Lacci » de Daniele Luchetti à « La Piscine ».
« L’uomo che compo la luna » de Paolo Zucca à « L’Umbria ».
« Les petits contes de la nuit » à u « Mercatu ».
Lundi 2 août :
« Mon légionnaire » de Rachel Lang à « La Piscine ».
« Vitalina Varela » de Perdro Costa à « L’Umbria ». « Le Kid » à u « Mercatu ».
Mardi 3 août :
La colline où rugissent les lionnes » de Luana Bajrami et « I comete » de Pascal Tagnati à « La Piscine ».
Compétition de courts-métrages à « L’Umbria ».
« Ma mère est un gorille » à u « Mercatu.
Mercredi 4 août :
" Un triomphe » d’Emmanuel Courcol à « La Piscine ».
« Le diable n’existe pas « de M. Rasoulof à « L’Umbria ».
« Balades sous les étoiles » à u « Mercatu ».
Jeudi 5 août :
« La terre des hommes » de N. Marandin à « La Piscine ».
« Zanka » d’Ismaël Iraki à « L’Umbria ».
« Gogo » à u « Mercatu.
Vendredi 6 août :
« La fracture » de Catherine Corsini à la « Piscine ».
« Les aventures de Pinocchio » à « L’Umbria ».
A l’affiche du festival quatre longs-métrages corses. Ça ne s’est jamais vu !
Par longs-métrages corses nous entendons qui ont un lien avec l’île parce que cinéastes et/ou productions sont d’ici ou parce qu’ils ont été tournés en tout ou partie sur l’île. Nous accueillons ainsi « La Fracture » de Catherine Corsini qui a participé à la compétition officielle de Cannes ; « Mon légionnaire » de Rachel Lang, dont certaines séquences ont été tournées à Saint Florent ; « Permis de construire » d’Eric Fracticelli ; « I comete » qui marque les débuts de Pascal Tagnati dans le long-métrage.
Peut-on se hasarder à avancer qu’il y a une percée du cinéma corse dans le long-métrage, une percée déjà très sensible, depuis longtemps, dans le court-métrage ?
Depuis le commencement du festival nous assistons à une progression et à une embellie croissante du cinéma corse, pour ce qui est des courts-métrages évidemment et aussi des longs-métrages ce qui est plus spectaculaire !... Thierry de Peretti en est l’exemple parfait : il a d’abord présenté ici des courts-métrages, puis est passé aux longs tandis que ses talents de cinéaste se confirmaient. Il faut souligner le soutien actif de la Collectivité de Corse par le biais de sa cellule cinéma. Rappelons combien le court-métrage est une école du 7è art qui révèle des potentiels et des dons artistiques autant d’atouts pour un réalisateur.
« Depuis le commencement du festival nous
assistons à une progression et à une embellie
croissante du cinéma corse, pour ce qui est des
courts-métrages évidemment et aussi des longs-
métrages, ce qui est plus spectaculaire ! ... »
Jean Louis Devèze
Comment sélectionnez-vous les longs-métrages diffusés à « La Piscine » et ceux dits d’auteurs à voir à « L’Umbria » ?
On vise surtout la qualité et on essaie également qu’ils soient compatibles avec notre public qui est majoritairement féminin et connaisseur. Ce public vient souvent avec des amis ou en famille. Il est sensible aux questions du patrimoine. Quand nous percevons que des films ont particulièrement touché les spectateurs on peut, parfois, organiser des séances-bis, si le projectionniste et les distributeurs sont d’accord.
Cette année, avez-vous noté des attentes particulières de la part du public ?
On a perçu que les gens n’avaient pas trop envie de tragédies mais qu’ils avaient besoin de sourire, d’échanger, de se détendre à cause du stress provoqué par le Covid. Quant à nous lorsque nous trouvons d’excellentes comédies quel plaisir d’entendre rire le public. Ce qui ne nous empêche pas de vouloir la diversité et des films qui font réfléchir.
Vos critères de choix pour les documentaires ?
Il faut qu’un documentaire ait un bon niveau artistique, que son sujet soit intéressant, original, que sa durée soit plutôt de 52 minutes.
Au démarrage le festival avait opté pour la thématique de la ruralité, puisque nous étions un village, puis notre palette s’est étendue. Mais parmi les documentaires qu’on nous propose le propos de la ruralité revient souvent et nous offre de remarquables réalisations. Cette année nous donnons une carte blanche aux « Ateliers Varan » d’Ajaccio, spécialisée dans la formation aux films documentaires. Cette carte blanche est sous la houlette de jean Noël Cristiani.
L’impact économique de la manifestation est-il réel ?
C’est une certitude, c’est pourquoi l’annulation de 2020 a été un crève-cœur tant au plan culturel qu’économique. Le festival procure du travail aux restaurants, aux commerçants, aux loueurs et à tous les prestataires auxquels nous faisons appel. Une étude au niveau national a démontré que pour un euro investi dans un événement culturel les retombées étaient de quatre à six euros. C’est pareil en Corse !
Vous ouvrez une billetterie en ligne. Que deviennent ceux qui n’ont pas internet ou n’osent pas s’en servir ?
Nous y pensions déjà depuis quelque temps. Le Covid n’a fait qu’accélérer les choses. Une billetterie électronique permet de bien quantifier les jauges des séances et de fluidifier les entrées. Mais que ceux qui n’ont pas internet ou sont fâchés avec cet outil se rassurent : ils pourront acheter leurs billets sur place !
• Propos recueillis par M.A-P
Compétition de courts-métrages.
3 août, à « L’Umbria », en présence du jury : Caroline Poggi, Océane Court-Mallaroni, Guy Astic. « Jours étranges » de Sasha Fedida (animation). « L’ultimu viaghju » de Corantin Camplong. « Aurores » de Iéléna Boyer. « Quand tu étais sauvage » de Tara Mollet. « Modèle d’interaction » de Florent Agostini. « Gasoil » de Léonard Accorsi. « Les champs magnétiques » de Romain Daudet-Jahan.
Cette compétition est dotée d’un prix par « Transpalux ».