Planète fin de la récréation
Le 2 aôut, les ressources que la Terre peut produire en une année ont été épuisées et nous allons vibvre sur les réserves alimentaires.
Planète fin de la récréation
Le 2 août, les ressources que la Terre peut produire en une année ont été épuisées et nous allons vivre sur les réserves alimentaires. Pour faire court, désormais notre système économique qui consiste à vivre à tempérament en accumulant les dettes est également celui dont nous usons pour la nourriture. En même temps la crise climatique s’accentue. Cet été va entrer dans l’histoire de l’humanité comme le plus chaud de mémoire humaine, provoquant des incendies sur tous les continents et son corollaire aquatique, des pluies diluviennes sur des régions plus froides. Aujourd’hui c’est le désordre qui prévaut avec ses conséquences imprévisibles sur l’agriculture, mais aussi sur les finances.
Des ressources de production limitées
L’humanité apprend aujourd’hui deux lois fondamentales : l’homme n’est rien quand la nature se déchaîne ; la terre ne peut pas donner de ressources à l’infini. Nous savons désormais que nous sommes mortels et que nous consommons trop. Chaque année, l’épuisement du stock de ressources naturelles que la planète peut produire en douze mois intervient de plus en plus tôt. Cette date s’est progressivement décalée au fil des années : ainsi en 8 ans, elle est passée de fin septembre à début août (le 8 août l’année dernière, le 13 août en 2015, le 19 août en 2014, le 20 août en 2013, le 22 août en 2012, le 27 septembre en 2011, le 21 août en 2010 et le 25 septembre en 2009). Pour comparaison, en 1992, ce jour était survenu le 21 octobre tandis qu’en 2002, l’ONG l’estimait au 3 octobre. La bascule vers la surconsommation aurait débuté au milieu des années 70 en même temps que celle du budget national.
La croissance a un prix exorbitant
Selon les calculs scientifiques pour que l’humanité entière s’aligne sur le mode de consommation des pays développés il faudrait environ 1,7 planète avec quelques pays en pointe : pour une consommation mondiale comme l’Australie cela nécessiterait 5,2 planètes, 5 pour les États-Unis, 3,4 pour la Corée du Sud, 3,4 pour la Russie, 3,2 pour l’Allemagne, 3,1 pour la Suisse, 3 pour la France et le Royaume-Uni. Les plus sobres du classement de l’ONG restent les Indiens avec 0,6 planète. Mais la richesse des uns se paie de la pauvreté des autres. Imaginons seulement que chaque peuple demande et ça ne serait que justice, d’avoir droit aux mêmes avantages que ceux des pays les plus riches. La crise climatique connaîtrait une accélération incontrôlable et parfaitement dramatique. Global Footprint Network estime que la réduction de moitié de la pollution permettrait de repousser d’environ trois mois le jour du « dépassement ». Cette baisse entraînerait une dette écologique moins colossale : un besoin de 1,2 Terre contre 1,7 aujourd’hui. Mais quel gouvernement est aujourd’hui prêt à imposer cela à sa population. Il faut rappeler que la crise des Gilets jaunes a été déclenchée après l’annonce d’un relèvement du prix du fuel.
Des solutions qui imposeront des mesures sans concession
Alors que dans les pays industrialisés, nous nous perdons dans des discussions d’enfants gâtés sur le passe sanitaire, nous devons prendre conscience que demain les restrictions de liberté seront indispensables à moins que soudain les peuples inspirés par on ne sait quelle conscience, deviennent sages. Aujourd’hui, le présupposé des démocraties est l’idée que les peuples possèdent une raison. Tout démontre dans les faits que c’est faux. Chacun cherche à retirer des situations son propre intérêt. Pour gagner la bataille écologique, c’est-à-dire vitale, il faudrait une meilleure gestion des frigorigènes (alors que les inverters se généralisent), le développement d’une énergie propre et acceptée (à ce jour seul le nucléaire répond hélas à la démocratisation propre de l’énergie), la réduction du gaspillage alimentaire (qui augmente dans le monde pour une question de profit), une alimentation riche en plantes et une préservation de la forêt tropicale don’t la surface ne cesse de diminuer pour satisfaire à la production de viande animale, de soja et d’avocats. Enfin, l’eau est en train de devenir un enjeu stratégique et la promesse de guerre entre pays sourciers et pays de fleuves.
Il faut aller vite et frapper fort
Les gigantesques incendies qui ravagent le pourtour méditerranéen, mais aussi les forêts sibériennes, canadiennes et finlandaises appellent des réactions sur le fond. D’autant que ces catastrophes en entraînent d’autres : sans l’ombre des forêts, la terre se dessèche, le permafrost fond libérant du méthane. Allez vite et fort signifie aussi de la part des gouvernants accepter l’impopularité et signifier aux peuples que les intérêts de l’humanité tout entière ne sauraient être soumis aux égoïsmes particuliers. Oui, mais cela signifie la fin de la démocratie. Alors ?
GXC
Le 2 août, les ressources que la Terre peut produire en une année ont été épuisées et nous allons vivre sur les réserves alimentaires. Pour faire court, désormais notre système économique qui consiste à vivre à tempérament en accumulant les dettes est également celui dont nous usons pour la nourriture. En même temps la crise climatique s’accentue. Cet été va entrer dans l’histoire de l’humanité comme le plus chaud de mémoire humaine, provoquant des incendies sur tous les continents et son corollaire aquatique, des pluies diluviennes sur des régions plus froides. Aujourd’hui c’est le désordre qui prévaut avec ses conséquences imprévisibles sur l’agriculture, mais aussi sur les finances.
Des ressources de production limitées
L’humanité apprend aujourd’hui deux lois fondamentales : l’homme n’est rien quand la nature se déchaîne ; la terre ne peut pas donner de ressources à l’infini. Nous savons désormais que nous sommes mortels et que nous consommons trop. Chaque année, l’épuisement du stock de ressources naturelles que la planète peut produire en douze mois intervient de plus en plus tôt. Cette date s’est progressivement décalée au fil des années : ainsi en 8 ans, elle est passée de fin septembre à début août (le 8 août l’année dernière, le 13 août en 2015, le 19 août en 2014, le 20 août en 2013, le 22 août en 2012, le 27 septembre en 2011, le 21 août en 2010 et le 25 septembre en 2009). Pour comparaison, en 1992, ce jour était survenu le 21 octobre tandis qu’en 2002, l’ONG l’estimait au 3 octobre. La bascule vers la surconsommation aurait débuté au milieu des années 70 en même temps que celle du budget national.
La croissance a un prix exorbitant
Selon les calculs scientifiques pour que l’humanité entière s’aligne sur le mode de consommation des pays développés il faudrait environ 1,7 planète avec quelques pays en pointe : pour une consommation mondiale comme l’Australie cela nécessiterait 5,2 planètes, 5 pour les États-Unis, 3,4 pour la Corée du Sud, 3,4 pour la Russie, 3,2 pour l’Allemagne, 3,1 pour la Suisse, 3 pour la France et le Royaume-Uni. Les plus sobres du classement de l’ONG restent les Indiens avec 0,6 planète. Mais la richesse des uns se paie de la pauvreté des autres. Imaginons seulement que chaque peuple demande et ça ne serait que justice, d’avoir droit aux mêmes avantages que ceux des pays les plus riches. La crise climatique connaîtrait une accélération incontrôlable et parfaitement dramatique. Global Footprint Network estime que la réduction de moitié de la pollution permettrait de repousser d’environ trois mois le jour du « dépassement ». Cette baisse entraînerait une dette écologique moins colossale : un besoin de 1,2 Terre contre 1,7 aujourd’hui. Mais quel gouvernement est aujourd’hui prêt à imposer cela à sa population. Il faut rappeler que la crise des Gilets jaunes a été déclenchée après l’annonce d’un relèvement du prix du fuel.
Des solutions qui imposeront des mesures sans concession
Alors que dans les pays industrialisés, nous nous perdons dans des discussions d’enfants gâtés sur le passe sanitaire, nous devons prendre conscience que demain les restrictions de liberté seront indispensables à moins que soudain les peuples inspirés par on ne sait quelle conscience, deviennent sages. Aujourd’hui, le présupposé des démocraties est l’idée que les peuples possèdent une raison. Tout démontre dans les faits que c’est faux. Chacun cherche à retirer des situations son propre intérêt. Pour gagner la bataille écologique, c’est-à-dire vitale, il faudrait une meilleure gestion des frigorigènes (alors que les inverters se généralisent), le développement d’une énergie propre et acceptée (à ce jour seul le nucléaire répond hélas à la démocratisation propre de l’énergie), la réduction du gaspillage alimentaire (qui augmente dans le monde pour une question de profit), une alimentation riche en plantes et une préservation de la forêt tropicale don’t la surface ne cesse de diminuer pour satisfaire à la production de viande animale, de soja et d’avocats. Enfin, l’eau est en train de devenir un enjeu stratégique et la promesse de guerre entre pays sourciers et pays de fleuves.
Il faut aller vite et frapper fort
Les gigantesques incendies qui ravagent le pourtour méditerranéen, mais aussi les forêts sibériennes, canadiennes et finlandaises appellent des réactions sur le fond. D’autant que ces catastrophes en entraînent d’autres : sans l’ombre des forêts, la terre se dessèche, le permafrost fond libérant du méthane. Allez vite et fort signifie aussi de la part des gouvernants accepter l’impopularité et signifier aux peuples que les intérêts de l’humanité tout entière ne sauraient être soumis aux égoïsmes particuliers. Oui, mais cela signifie la fin de la démocratie. Alors ?
GXC