Incendies de forêt : pour ne pas jouer avec le feu
L'été n'est pas uniquement la saison de la rando......
Incendies de forêt : pour ne pas jouer avec le feu ...
L’été n’est pas uniquement la saison de la rando, de la mer, du soleil, du mojito et des amours d’un soir, c’est également celle des feux de forêt et des dingos !
Effarant ! Malgré les campagnes de sensibilisation, malgré que les journaux télévisés par l’image et le son donnent à voir régulièrement les désastres et les malheurs que provoquent les incendies de forêt, l’esprit criminel de l’incendiaire continue de sévir un peu partout chez nous. Preuve en a encore été fournie ces dernières semaines. La volonté humaine a probablement été à l’origine de l’incendie qui, le 14 juillet, a ravagé sept hectares dans la plaine d'Oletta. Le même jour, à Portivechju, il semble aussi qu’une main criminelle ait allumé l’incendie qui a parcouru plus de 5 hectares aux lisières de la ville. Quelques jours auparavant, à Lumiu, 7 hectares de végétation ont été la proie des flammes. Et, une fois encore, l’origine de l’embrasement serait criminelle. L’été n’est donc pas uniquement la saison de la rando, de la mer, du soleil, du mojito et des amours d’un soir, c’est également celle du feu de forêt et des dingos ! De quoi inciter à ne pas oublier quelques bons gestes.
Débroussailler. La propagation ou non d’un incendie dépendant beaucoup de sa montée en puissance et de la résistance ou non au feu, il utile d’agir pour réduire ou supprimer ce qui peut aisément s’enflammer. Débroussailler les abords de sa maison et de son jardin est donc recommandé. Il convient aussi de nettoyer les toitures et les gouttières pour éviter que des aiguilles de pin ou des feuilles s'y accumulent, y sèchent et deviennent un jour d’excellents combustibles.
Ne pas allumer le feu ! Si cela va sans le dire, cela va encore mieux en le disant. D’ailleurs, jusqu’au 30 septembre, il est interdit de fumer ou d’allumer un feu dans un milieu naturel, et plus particulièrement d’écobuer. Seul est autorisé l’emploi de barbecues, réchauds et camping-gaz, à moins de 5 mètres d’une construction dotée de l’eau courante et de l’électricité.
Utiliser son téléphone et éventuellement son cerveau ! Si je constate un départ d’incendie, je compose immédiatement le numéro des pompiers. Puis j’essaie d’agir rationnellement. Si l’incendie couve ou se résume à quelques flammes à quelques pas de moi, j’essaie de l’éteindre si de l’eau, de la terre ou du sable sont à ma portée. Si l'incendie n’est pas trop proche de ma maison et si je dispose d’un tuyau d’arrosage, j’en use pour mouiller les abords et éventuellement les mirs et ouverture du bâtiment. Si l’incendie se rapproche, je rentre à la maison, je ferme portes, volets et fenêtres, je place du linge mouillé sur mon visage et en bas de la porte d’entrée et j’attends les pompiers.
Obéir aux pompiers ! Si les pompiers m’invitent à m’enfermer chez moi, j’obéis. Et je fais de même s’ils me demandent de décamper au plus vite. M’agiter avec un tuyau d’arrosage face à un brasier galopant serait aussi inutile que dangereux. Les pompiers eux-mêmes, s’ils constatent que leur position les rend vulnérables, n’hésitent pas à laisser brûler un bâtiment ou un véhicule ou à battre en retraite. Alors, autant les imiter. Un bien, aussi précieux soit-il, ne vaut pas une vie.
Savoir s’en aller ! Il peut advenir que je me retrouve fortuitement sur les lieux d’un incendie. Je dois alors me dire : « J’évite de jouer la curieuse, la journaliste ou l’amatrice de souvenirs. En clair : je ne reste pas sur les lieux car cela ne peut que gêner l’action des pompiers ; je ne pose pas de questions aux soldats du feu car ils ont mieux à faire que perdre du temps pour satisfaire ma curiosité ; j’ai la décence de ne pas filmer ou photographier car un incendie de forêt n’est pas un spectacle ou une animation pour vacancière en quête de sensations fortes ou d’images à montrer aux bonnes copines pour les épater.
Moralité : il ne faut pas jouer avec le feu !
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Alexandra Sereni
L’été n’est pas uniquement la saison de la rando, de la mer, du soleil, du mojito et des amours d’un soir, c’est également celle des feux de forêt et des dingos !
Effarant ! Malgré les campagnes de sensibilisation, malgré que les journaux télévisés par l’image et le son donnent à voir régulièrement les désastres et les malheurs que provoquent les incendies de forêt, l’esprit criminel de l’incendiaire continue de sévir un peu partout chez nous. Preuve en a encore été fournie ces dernières semaines. La volonté humaine a probablement été à l’origine de l’incendie qui, le 14 juillet, a ravagé sept hectares dans la plaine d'Oletta. Le même jour, à Portivechju, il semble aussi qu’une main criminelle ait allumé l’incendie qui a parcouru plus de 5 hectares aux lisières de la ville. Quelques jours auparavant, à Lumiu, 7 hectares de végétation ont été la proie des flammes. Et, une fois encore, l’origine de l’embrasement serait criminelle. L’été n’est donc pas uniquement la saison de la rando, de la mer, du soleil, du mojito et des amours d’un soir, c’est également celle du feu de forêt et des dingos ! De quoi inciter à ne pas oublier quelques bons gestes.
Débroussailler. La propagation ou non d’un incendie dépendant beaucoup de sa montée en puissance et de la résistance ou non au feu, il utile d’agir pour réduire ou supprimer ce qui peut aisément s’enflammer. Débroussailler les abords de sa maison et de son jardin est donc recommandé. Il convient aussi de nettoyer les toitures et les gouttières pour éviter que des aiguilles de pin ou des feuilles s'y accumulent, y sèchent et deviennent un jour d’excellents combustibles.
Ne pas allumer le feu ! Si cela va sans le dire, cela va encore mieux en le disant. D’ailleurs, jusqu’au 30 septembre, il est interdit de fumer ou d’allumer un feu dans un milieu naturel, et plus particulièrement d’écobuer. Seul est autorisé l’emploi de barbecues, réchauds et camping-gaz, à moins de 5 mètres d’une construction dotée de l’eau courante et de l’électricité.
Utiliser son téléphone et éventuellement son cerveau ! Si je constate un départ d’incendie, je compose immédiatement le numéro des pompiers. Puis j’essaie d’agir rationnellement. Si l’incendie couve ou se résume à quelques flammes à quelques pas de moi, j’essaie de l’éteindre si de l’eau, de la terre ou du sable sont à ma portée. Si l'incendie n’est pas trop proche de ma maison et si je dispose d’un tuyau d’arrosage, j’en use pour mouiller les abords et éventuellement les mirs et ouverture du bâtiment. Si l’incendie se rapproche, je rentre à la maison, je ferme portes, volets et fenêtres, je place du linge mouillé sur mon visage et en bas de la porte d’entrée et j’attends les pompiers.
Obéir aux pompiers ! Si les pompiers m’invitent à m’enfermer chez moi, j’obéis. Et je fais de même s’ils me demandent de décamper au plus vite. M’agiter avec un tuyau d’arrosage face à un brasier galopant serait aussi inutile que dangereux. Les pompiers eux-mêmes, s’ils constatent que leur position les rend vulnérables, n’hésitent pas à laisser brûler un bâtiment ou un véhicule ou à battre en retraite. Alors, autant les imiter. Un bien, aussi précieux soit-il, ne vaut pas une vie.
Savoir s’en aller ! Il peut advenir que je me retrouve fortuitement sur les lieux d’un incendie. Je dois alors me dire : « J’évite de jouer la curieuse, la journaliste ou l’amatrice de souvenirs. En clair : je ne reste pas sur les lieux car cela ne peut que gêner l’action des pompiers ; je ne pose pas de questions aux soldats du feu car ils ont mieux à faire que perdre du temps pour satisfaire ma curiosité ; j’ai la décence de ne pas filmer ou photographier car un incendie de forêt n’est pas un spectacle ou une animation pour vacancière en quête de sensations fortes ou d’images à montrer aux bonnes copines pour les épater.
Moralité : il ne faut pas jouer avec le feu !
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Alexandra Sereni