Faire son shopping directement sur les réseaux sociaux
Tik Tok annonce s'emparer du e-commerce en impliquant directement les boutiques des professionnels sur sa plateforme.
Faire son shopping directement sur les réseaux sociaux
TikTok annonce s’emparer du e-commerce en implantant directement les boutiques des professionnels sur sa plateforme. Après Facebook, Instagram, ou encore Pinterest, le géant social spécialisé dans la mini-vidéo entend casser les codes et teste sa solution dans les pays anglophones. Vers une nouvelle ère du commerce en ligne ?
Instagram, Facebook, Pinterest, et bientôt TikTok… Les commerçants vont pouvoir proposer leurs produits directement sur les réseaux sociaux, sans passer par la case « site Internet ».
Pour l’instant, l’un ne peut aller sans l’autre, les e-commerçants doivent avoir une présence via leur site web pour exister commercialement sur les réseaux.
Avec le « social commerce », il est désormais possible d’utiliser ses réseaux sociaux comme des vitrines interactives. Au-delà d’une simple présentation d’une marque, de ses produits pour inviter les internautes à découvrir ses pièces sur son site web, les plateformes ont mis en place des leviers afin de permettre aux catalogues en ligne d’être présentés comme il se doit, comme un véritable site marchand géant.
Cette tendance est déjà adoptée par les plus jeunes : 13% d’achats sur les réseaux sociaux en plus pour les 13-35 ans en 2019 selon une étude d’Harris Interactive.
Et les chiffres de la relation commerce / réseaux sociaux sont en nette progression, apportant la preuve que les médias sociaux influencent directement notre rapport à notre rituel shopping.
Pour aller encore plus loin, les plateformes incluent désormais l’acte d’achat dans leurs mises à jour. Facebook contient une « Marketplace » laissant place aux particuliers et aux professionnels pour proposer des produits neufs ou de seconde main, voire des services, dans un onglet dédié.
Instagram Shopping est un service et onglet inclus dans l’application qui permet de retrouver toutes les pièces proposées par des comptes de vendeurs, selon l’algorithme du potentiel acheteur. Les articles sont présentés sous forme d’encarts pour permettre au consommateur d’accéder directement à la page du produit sur le site du commerçant.
Pour Pinterest, ce sont les publicités des marques qui sont parfois présentées comme des petits catalogues, idem, redirigeant l’internaute vers la page du site marchand.
Pour TikTok, les e-commerçants utilisant la solution Shopify pourront créer un pont directement entre leurs flux de produits en ligne et l’application vidéo. Et, en bonus, la possibilité de payer directement sur TikTok pour les futurs potentiels clients, sans avoir à quitter leur navigation sur le réseau social.
Reste à convaincre nombre d’utilisateurs de se laisser tenter par cette application aux conditions de sécurité des données poreuses. Pointée du doigt par les Etats-Unis, l’application chinoise avait même été boycottée par l’administration Trump. Désormais, des tests sont en cours aux USA, au Canada et au Royaume-Uni pour faire entrer le shopping dans les mobiles TikTok, vers le commerce de demain.
J.S.
TikTok annonce s’emparer du e-commerce en implantant directement les boutiques des professionnels sur sa plateforme. Après Facebook, Instagram, ou encore Pinterest, le géant social spécialisé dans la mini-vidéo entend casser les codes et teste sa solution dans les pays anglophones. Vers une nouvelle ère du commerce en ligne ?
Instagram, Facebook, Pinterest, et bientôt TikTok… Les commerçants vont pouvoir proposer leurs produits directement sur les réseaux sociaux, sans passer par la case « site Internet ».
Pour l’instant, l’un ne peut aller sans l’autre, les e-commerçants doivent avoir une présence via leur site web pour exister commercialement sur les réseaux.
Avec le « social commerce », il est désormais possible d’utiliser ses réseaux sociaux comme des vitrines interactives. Au-delà d’une simple présentation d’une marque, de ses produits pour inviter les internautes à découvrir ses pièces sur son site web, les plateformes ont mis en place des leviers afin de permettre aux catalogues en ligne d’être présentés comme il se doit, comme un véritable site marchand géant.
Cette tendance est déjà adoptée par les plus jeunes : 13% d’achats sur les réseaux sociaux en plus pour les 13-35 ans en 2019 selon une étude d’Harris Interactive.
Et les chiffres de la relation commerce / réseaux sociaux sont en nette progression, apportant la preuve que les médias sociaux influencent directement notre rapport à notre rituel shopping.
Pour aller encore plus loin, les plateformes incluent désormais l’acte d’achat dans leurs mises à jour. Facebook contient une « Marketplace » laissant place aux particuliers et aux professionnels pour proposer des produits neufs ou de seconde main, voire des services, dans un onglet dédié.
Instagram Shopping est un service et onglet inclus dans l’application qui permet de retrouver toutes les pièces proposées par des comptes de vendeurs, selon l’algorithme du potentiel acheteur. Les articles sont présentés sous forme d’encarts pour permettre au consommateur d’accéder directement à la page du produit sur le site du commerçant.
Pour Pinterest, ce sont les publicités des marques qui sont parfois présentées comme des petits catalogues, idem, redirigeant l’internaute vers la page du site marchand.
Pour TikTok, les e-commerçants utilisant la solution Shopify pourront créer un pont directement entre leurs flux de produits en ligne et l’application vidéo. Et, en bonus, la possibilité de payer directement sur TikTok pour les futurs potentiels clients, sans avoir à quitter leur navigation sur le réseau social.
Reste à convaincre nombre d’utilisateurs de se laisser tenter par cette application aux conditions de sécurité des données poreuses. Pointée du doigt par les Etats-Unis, l’application chinoise avait même été boycottée par l’administration Trump. Désormais, des tests sont en cours aux USA, au Canada et au Royaume-Uni pour faire entrer le shopping dans les mobiles TikTok, vers le commerce de demain.
J.S.