La CAB vient de lancer de nouveaux projets....
Ce stade de Furiani qu'on ne cesse de rafistoler !
Ce stade de Furiani qu’on ne cesse de rafistoler !
Depuis sa reconstruction, après la catastrophe de 1992, le stade Armand Cesari à Furiani n’a cessé d’être rénové, restructuré, réaménagé, modernisé ! A l’aube de 2022, la CAB, propriétaire des lieux, vient de lancer de nouveaux projets…
Si on dresse aujourd’hui un état des lieux, la situation est affligeante : infrastructure vieillissante, aucun confort pour les supporters livrés au bon vouloir de la météo, accessibilité difficile malgré quelques parkings ajoutés, état de la pelouse, éclairage… Une situation certes qui « peut convenir » en cette période de crise sanitaire où les conditions d’accès sont limitées. Mais après ?
« Cela fait plus de 30 ans que les collectivités investissent dans ce stade et après 40 millions d’euros, il n’est toujours pas fini » souligne Louis Pozzo di Borgo, le président de l’institution. « Il est vraiment temps d’arrêter cette gabegie financière ». Aussi, la Communauté d'Agglomération de Bastia vient-elle de présenter des travaux à hauteur de sept millions d'euros dont la livraison est prévue en 2025. « Il nous faut aujourd’hui faire évoluer cette structure sur le plan économique en développant d'autres activités » explique le dynamique président. Le projet prévoit donc, outre les matchs de football et de rugby qui s’y disputent régulièrement, la tenue de concerts, festivals, foires, salons, l’installation de commerces. Ce sont ainsi tous les acteurs du monde sportif mais aussi culturel et politique, les socios du SECB qui prennent part au projet de modernisation et transformation de la structure actuelle. Même son de cloche de la part d’Antonia Luciani, conseillère exécutive de la Collectivité de Corse, en charge de la culture : « La culture doit pouvoir utiliser cette enceinte. Elle doit être un outil s’ouvrant à tous et abriter des événements de grande envergure ».
Un coût d’entretien annuel de plus de 2 M d’€ !
Louis Pozzo di Borgo pointe aussi les coûts d’entretien. « Ceux-ci s’élèvent à 2,3 millions d'euros par an. On ne peut raisonnablement plus se satisfaire d'investir une telle somme uniquement pour du football et rarement du rugby ». Si depuis le début de la saison des investissements ont déjà été réalisés, à hauteur de 710 000 euros, pour la pose d'écrans géants, la mise en service du Wi-Fi, du tri sélectif, éclairage, panneaux photovoltaïques, parking ouest… la CAB annonce de nouveaux travaux, d’un montant de près de 7 millions d’€, comme la couverture des tribunes Est et Ouest et le réaménagement des Nord et Sud. En projet aussi l’ouverture de commerces dans l’enceinte mais aussi de salles expositions, d’un musée du SCB afin que les lieux soient endroit de partage et vivent en dehors des matchs du week-end. La CAB, qui a mis en place des groupes de travail sur le sujet, attend beaucoup du PTIC, Plan de Transformation et d'Investissement pour la Corse, porté par l'État, pour l’aider à financer ces travaux et même si celui-ci a annoncé il y a quelques mois qu'il ne participerait qu’à hauteur de 50%. « De nouvelles discussions vont être menées » précise L. Pozzo di Borgo qui a le soutien de la CdC. « La Collectivité investira et accompagnera les projets autour du stade » déclare ainsi Lauda Giudicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et du sport.
Ph.J.
Depuis sa reconstruction, après la catastrophe de 1992, le stade Armand Cesari à Furiani n’a cessé d’être rénové, restructuré, réaménagé, modernisé ! A l’aube de 2022, la CAB, propriétaire des lieux, vient de lancer de nouveaux projets…
Si on dresse aujourd’hui un état des lieux, la situation est affligeante : infrastructure vieillissante, aucun confort pour les supporters livrés au bon vouloir de la météo, accessibilité difficile malgré quelques parkings ajoutés, état de la pelouse, éclairage… Une situation certes qui « peut convenir » en cette période de crise sanitaire où les conditions d’accès sont limitées. Mais après ?
« Cela fait plus de 30 ans que les collectivités investissent dans ce stade et après 40 millions d’euros, il n’est toujours pas fini » souligne Louis Pozzo di Borgo, le président de l’institution. « Il est vraiment temps d’arrêter cette gabegie financière ». Aussi, la Communauté d'Agglomération de Bastia vient-elle de présenter des travaux à hauteur de sept millions d'euros dont la livraison est prévue en 2025. « Il nous faut aujourd’hui faire évoluer cette structure sur le plan économique en développant d'autres activités » explique le dynamique président. Le projet prévoit donc, outre les matchs de football et de rugby qui s’y disputent régulièrement, la tenue de concerts, festivals, foires, salons, l’installation de commerces. Ce sont ainsi tous les acteurs du monde sportif mais aussi culturel et politique, les socios du SECB qui prennent part au projet de modernisation et transformation de la structure actuelle. Même son de cloche de la part d’Antonia Luciani, conseillère exécutive de la Collectivité de Corse, en charge de la culture : « La culture doit pouvoir utiliser cette enceinte. Elle doit être un outil s’ouvrant à tous et abriter des événements de grande envergure ».
Un coût d’entretien annuel de plus de 2 M d’€ !
Louis Pozzo di Borgo pointe aussi les coûts d’entretien. « Ceux-ci s’élèvent à 2,3 millions d'euros par an. On ne peut raisonnablement plus se satisfaire d'investir une telle somme uniquement pour du football et rarement du rugby ». Si depuis le début de la saison des investissements ont déjà été réalisés, à hauteur de 710 000 euros, pour la pose d'écrans géants, la mise en service du Wi-Fi, du tri sélectif, éclairage, panneaux photovoltaïques, parking ouest… la CAB annonce de nouveaux travaux, d’un montant de près de 7 millions d’€, comme la couverture des tribunes Est et Ouest et le réaménagement des Nord et Sud. En projet aussi l’ouverture de commerces dans l’enceinte mais aussi de salles expositions, d’un musée du SCB afin que les lieux soient endroit de partage et vivent en dehors des matchs du week-end. La CAB, qui a mis en place des groupes de travail sur le sujet, attend beaucoup du PTIC, Plan de Transformation et d'Investissement pour la Corse, porté par l'État, pour l’aider à financer ces travaux et même si celui-ci a annoncé il y a quelques mois qu'il ne participerait qu’à hauteur de 50%. « De nouvelles discussions vont être menées » précise L. Pozzo di Borgo qui a le soutien de la CdC. « La Collectivité investira et accompagnera les projets autour du stade » déclare ainsi Lauda Giudicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et du sport.
Ph.J.
