Futsal : La saison pour l'USJ Furiani ?
2021/2022 pourrait être une très belle saison.
LA saison pour l’USJ Furiani ?
Cette saison 2021/2022 pourrait être une très belle saison pour l’Union Sportive de la Jeunesse Furianaise qui joue avec succès sur de nombreux tableaux.
Reléguée de D2 en Régionale 1 à la fin de la saison 2019/2020, l’USJF du dynamique président Thomas Vecchioli, d’abord un peu groggy, a bien remonté la pente malgré la période Covid qui a laissé des traces. « Avant la pandémie nous recensions plus de 150 licenciés dont beaucoup de jeunes, aujourd’hui nous sommes sous la barre des 100 » souligne Maí Prescelti, dirigeant et une des chevilles ouvrières du club. « Cette saison-là a été très dure moralement car dans ce championnat arrêté pour cause de COVID, on aurait dû être repêché mais le règlement n’a pas été appliqué. Notre recours devant la Tribunal Administratif n’a pas abouti même si celui-ci nous a reconnu certains bons droits». La saison 2020/2021 annulée pour cause de Covid, le club est donc reparti en septembre 2021 en championnat régional. « Finalement cela nous a permis de digérer la descente et de nous refaire une santé mentale. On était la tête dans le sac. Les joueurs ont retrouvé l’envie de jouer, de gagner ».
Leader en R1 et en R2
A deux journées de la fin du championnat de R1, l’USJF a d’ores et déjà été sacrée championne de Corse avec à son actif 8 victoires en 8 matchs. Voilà donc le club au bord de la D2 avec un premier match de barrage le 4 juin et un second en cas de victoire, sur un seul match, le 11 juin. « On attend le tirage au sort pour connaitre notre premier adversaire et sur quel terrain on jouera. Aujourd’hui on dispose d’un groupe qui peut rivaliser en D2, donc il nous faut sauter sur l’occasion ». La formation entrainée par Jean-Etienne Landini et Anthony Coque est presque 100% insulaire. « On mise sur des joueurs locaux. Nous l’avons juste renforcée en cours de saison avec l’arrivée d’un espagnol, Joni Esquiroz et d’un joueur parisien d’expérience : Medhi Djellali ». Des joueurs qui comme les autres de l’équipe ne sont pas rémunérés. L’USJF jouera aussi la finale de la Coupe de Corse contre Bastia-Agglo, pensionnaire de D2, le 14 mai et une demi-finale du Challenge Futsal contre l’AS Empereur (R1) le 9 avril. L’équipe de R2, coachée par Penga Gregbo, carbure elle aussi puisqu’en tête de son groupe. Restent les jeunes.
Une école de futsal en suspend
« Notre politique a toujours été une politique de jeunes mais avec le virus, notre école de futsal n’a pu fonctionner et on a perdu beaucoup de jeunes. On va la redémarrer sous peu. On se doit de faire un travail de fond et il faut être patient. Notre objectif premier était de remonter en D2. Si par bonheur on peut monter on complètera le groupe pour le bétonner, pour assurer notre maintien ». Avec deux clubs en D2 (Bastia Agglo et ACA) et peut-être bientôt trois, la Corse figure comme une exception dans l’hexagone par rapport à sa population de seulement 300 000 habitants. « On a un sacré potentiel et on pourrait même mieux faire. Mais on a du mal à se structurer sur l’île. Beaucoup de salles de sport ne sont pas exploitées par le futsal comme en plaine orientale, dans le Cortenais ou le Valinco. Autre point faible, on manque d’arbitre. On n’en compte que deux sur l’île ».
Ph.J.
Cette saison 2021/2022 pourrait être une très belle saison pour l’Union Sportive de la Jeunesse Furianaise qui joue avec succès sur de nombreux tableaux.
Reléguée de D2 en Régionale 1 à la fin de la saison 2019/2020, l’USJF du dynamique président Thomas Vecchioli, d’abord un peu groggy, a bien remonté la pente malgré la période Covid qui a laissé des traces. « Avant la pandémie nous recensions plus de 150 licenciés dont beaucoup de jeunes, aujourd’hui nous sommes sous la barre des 100 » souligne Maí Prescelti, dirigeant et une des chevilles ouvrières du club. « Cette saison-là a été très dure moralement car dans ce championnat arrêté pour cause de COVID, on aurait dû être repêché mais le règlement n’a pas été appliqué. Notre recours devant la Tribunal Administratif n’a pas abouti même si celui-ci nous a reconnu certains bons droits». La saison 2020/2021 annulée pour cause de Covid, le club est donc reparti en septembre 2021 en championnat régional. « Finalement cela nous a permis de digérer la descente et de nous refaire une santé mentale. On était la tête dans le sac. Les joueurs ont retrouvé l’envie de jouer, de gagner ».
Leader en R1 et en R2
A deux journées de la fin du championnat de R1, l’USJF a d’ores et déjà été sacrée championne de Corse avec à son actif 8 victoires en 8 matchs. Voilà donc le club au bord de la D2 avec un premier match de barrage le 4 juin et un second en cas de victoire, sur un seul match, le 11 juin. « On attend le tirage au sort pour connaitre notre premier adversaire et sur quel terrain on jouera. Aujourd’hui on dispose d’un groupe qui peut rivaliser en D2, donc il nous faut sauter sur l’occasion ». La formation entrainée par Jean-Etienne Landini et Anthony Coque est presque 100% insulaire. « On mise sur des joueurs locaux. Nous l’avons juste renforcée en cours de saison avec l’arrivée d’un espagnol, Joni Esquiroz et d’un joueur parisien d’expérience : Medhi Djellali ». Des joueurs qui comme les autres de l’équipe ne sont pas rémunérés. L’USJF jouera aussi la finale de la Coupe de Corse contre Bastia-Agglo, pensionnaire de D2, le 14 mai et une demi-finale du Challenge Futsal contre l’AS Empereur (R1) le 9 avril. L’équipe de R2, coachée par Penga Gregbo, carbure elle aussi puisqu’en tête de son groupe. Restent les jeunes.
Une école de futsal en suspend
« Notre politique a toujours été une politique de jeunes mais avec le virus, notre école de futsal n’a pu fonctionner et on a perdu beaucoup de jeunes. On va la redémarrer sous peu. On se doit de faire un travail de fond et il faut être patient. Notre objectif premier était de remonter en D2. Si par bonheur on peut monter on complètera le groupe pour le bétonner, pour assurer notre maintien ». Avec deux clubs en D2 (Bastia Agglo et ACA) et peut-être bientôt trois, la Corse figure comme une exception dans l’hexagone par rapport à sa population de seulement 300 000 habitants. « On a un sacré potentiel et on pourrait même mieux faire. Mais on a du mal à se structurer sur l’île. Beaucoup de salles de sport ne sont pas exploitées par le futsal comme en plaine orientale, dans le Cortenais ou le Valinco. Autre point faible, on manque d’arbitre. On n’en compte que deux sur l’île ».
Ph.J.
