Bastien Caraccioli : l'homme de tous les défis
Il n'en finit plus de s'illustrer au niveau sportif, Tir ski, rallye course à pied.......
Bastien Caraccioli : l’homme de tous les défis
Depuis l’accident de la route qui a failli lui coûter la vie en octobre 2017, Bastien Caraccioli n’en finit plus de s’illustrer au niveau sportif. Tir, ski, rallye, c’est dans la course à pied qu’il a choisi de s’exprimer. Prochain challenge à venir, u giru di l’Alta Rocca, le 8 avril d’Aullène à Quenza…
Il est des hommes qui, forçant les portes d’un destin que l’on croyait à jamais noirci par l’adversité, luttent contre eux mêmes et poussent leurs capacités dans leurs plus profonds retranchements pour « tordre le cou » à la fatalité. Bastien Caraccioli, que nous avions déjà eu l’occasion d’évoquer dans nos colonnes, est de ceux-là. Depuis le 7 octobre 2017, et un accident de la route qui faillit bien lui coûter la vie, on ne compte plus les perfs de cet enfant d’Arghjusta è Murriciu: les longues distances sur bitume (marathons notamment) ou en montagne (trails), 77 dossards en six ans, de nombreux podiums, le Groenland avec l’association « Bout de Vie » de Franck Bruno. Bref, un parcours qui, en quelques années, lui a permis de se bâtir une solide réputation, lui valant une reconnaissance médiatique ponctué par un statut d’ambassadeur sportif auprès de la Collectivité de Corse. Pourtant, le jeune homme de 28 ans n’a guère été épargné ces derniers années: un deuxième accident en octobre 2018, une balle dans le pied alors qu’il préparait le marathon de Barcelone et, pour finir, un cancer au printemps 2022. « Je me suis toujours battu pour arriver à lutter contre cette adversité, rappelle le jeune homme, c’est un combat contre soi-même. De fait, je n’ai jamais vraiment arrêté le sport. À partir de septembre, j’ai repris normalement. Et en octobre dernier, j’ai parcouru 35 km de Pitretu à Sartène en hommage à Christophe Ettori, pompier décédé d’un accident de la route en début 2022... »
Cette année, Bastien a choisi de créer sa propre association « L’attrape-rêve », « pour, dit-il, travailler au niveau de la solidarité et du partage. Mon premier défi a été la traversée du Taravu de Palleca à Sarra di Farru, soit 66 kilomètres d’un trait. »
Depuis, l’athlète se lance d’autres défis. Ainsi, le 8 avril prochain, il effectuera le giru di l’Alta Rocca (Aullene-Quenza), huit villages traversés et une distance de 50 km. Un parcours 2023 qui sera ponctué par le marathon de Stockholm le 3 juin prochain. Un parcours qui suscite un profond respect. Et une belle leçon de vie…
Ph.P
Depuis l’accident de la route qui a failli lui coûter la vie en octobre 2017, Bastien Caraccioli n’en finit plus de s’illustrer au niveau sportif. Tir, ski, rallye, c’est dans la course à pied qu’il a choisi de s’exprimer. Prochain challenge à venir, u giru di l’Alta Rocca, le 8 avril d’Aullène à Quenza…
Il est des hommes qui, forçant les portes d’un destin que l’on croyait à jamais noirci par l’adversité, luttent contre eux mêmes et poussent leurs capacités dans leurs plus profonds retranchements pour « tordre le cou » à la fatalité. Bastien Caraccioli, que nous avions déjà eu l’occasion d’évoquer dans nos colonnes, est de ceux-là. Depuis le 7 octobre 2017, et un accident de la route qui faillit bien lui coûter la vie, on ne compte plus les perfs de cet enfant d’Arghjusta è Murriciu: les longues distances sur bitume (marathons notamment) ou en montagne (trails), 77 dossards en six ans, de nombreux podiums, le Groenland avec l’association « Bout de Vie » de Franck Bruno. Bref, un parcours qui, en quelques années, lui a permis de se bâtir une solide réputation, lui valant une reconnaissance médiatique ponctué par un statut d’ambassadeur sportif auprès de la Collectivité de Corse. Pourtant, le jeune homme de 28 ans n’a guère été épargné ces derniers années: un deuxième accident en octobre 2018, une balle dans le pied alors qu’il préparait le marathon de Barcelone et, pour finir, un cancer au printemps 2022. « Je me suis toujours battu pour arriver à lutter contre cette adversité, rappelle le jeune homme, c’est un combat contre soi-même. De fait, je n’ai jamais vraiment arrêté le sport. À partir de septembre, j’ai repris normalement. Et en octobre dernier, j’ai parcouru 35 km de Pitretu à Sartène en hommage à Christophe Ettori, pompier décédé d’un accident de la route en début 2022... »
Cette année, Bastien a choisi de créer sa propre association « L’attrape-rêve », « pour, dit-il, travailler au niveau de la solidarité et du partage. Mon premier défi a été la traversée du Taravu de Palleca à Sarra di Farru, soit 66 kilomètres d’un trait. »
Depuis, l’athlète se lance d’autres défis. Ainsi, le 8 avril prochain, il effectuera le giru di l’Alta Rocca (Aullene-Quenza), huit villages traversés et une distance de 50 km. Un parcours 2023 qui sera ponctué par le marathon de Stockholm le 3 juin prochain. Un parcours qui suscite un profond respect. Et une belle leçon de vie…
Ph.P
