Football : SC Bastia : << Le club continue d'avancer dans sa structuration >>
Le Centre de Formation à Borgo sort de terre
SC Bastia : « Le club continue d’avancer dans sa structuration ».
A la peine sportivement, le Sporting Club de Bastia continue de renaitre de ses cendres après une descente aux enfers en 2017. Claude Ferrandi, président, fait le point.
« Tout d’abord, il faut souligner que le club continue d’avancer dans sa structuration » déclare Claude Ferrandi. « Le Centre de Formation à Borgo sort de terre. Une pelouse synthétique a été posée permettant de nombreux matchs et la réfection de la pelouse naturelle. Je rappelle que le Sporting n’avait plus effectué d’investissements dans ce dossier depuis 13 ans. Le club va aussi s’y doter de bureaux administratifs et de locaux dédiés à la santé et créer deux nouveaux terrains afin qu’in fine le groupe professionnel puisse s’y entrainer. A termes on souhaite homologuer le terrain pour des matchs de National. D’où aussi le projet d’une tribune. Nous sommes vraiment en train de donner vie à notre Centre de Formation ». Ce Centre de Formation devrait ainsi obtenir dans les prochains mois un agrément probatoire de la direction technique de la Fédération Française de Football après un audit de la DRAJES, Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, sur la partie internat. Qu’adviendrait-il alors du centre d’entrainement de l’IGESA ? « La question se pose, sachant qu’il s’agit d’un lieu emblématique du club, proche des supporters, mais qui a un coût aussi».
La pelouse du Stade Armand Cesari
Locataire de son stade mythique, Armand Cesari, auprès de la Communauté d’Agglomération de Bastia, le Sporting vient de demander à son bailleur de récupérer l’entretien de la pelouse. Une pelouse qui, comme chacun le sait, connait depuis des années de nombreux problèmes au grand dam des entraineurs et des joueurs. « Nous avons entamé des discussions avec la CAB dans ce sens, à travers une convention » explique Claude Ferrandi. «En disposant de l’entretien de la pelouse cela nous permettrait d’avoir beaucoup plus de réactivité quant à son utilisation. On pourrait ainsi organiser plus de choses et le groupe professionnel pourrait s’y entrainer au moins une fois par semaine, la veille des matchs par exemple. Concernant les travaux de rénovation du stade par la CAB qui devraient débuter à l’intersaison, nous lui avons préconisé d’autres améliorations dans son utilité ».
Les ratages du mercato
Dans le domaine sportif, le président Ferrandi est conscient de ratages. « Nous avons eu des ratages comme il y en a dans tous les clubs. Il nous faut tenter d’atteindre la perfection sachant que même avec de l’argent on peut se rater. Au mercato d’hiver, le club se devait de dégraisser et on l’a fait en se séparant de certains joueurs. Pour d’autres on a opté pour le prêt afin de parfaire leur formation. Toujours lors de ce mercato on a corrigé nos erreurs de l’été en recrutant des joueurs d’expérience comme Charbonnier ou Siby. On a aussi recruté pour préparer l’avenir avec des joueurs comme Souboul ou Meynadier ». Si financièrement le club tient la route, sous l’œil vigilant de la DNCG, le Sporting se doit de faire attention. « Aujourd’hui le club peut se permettre de refuser de céder un joueur. Ça veut dire que des choses sont bien faites dans le domaine financier. Ainsi, sollicités par plusieurs clubs, on a refusé de céder Conte. Pour nous c’était inconcevable malgré les sommes proposées. Pour nous ce n’était pas opportun car on avait plus de besoins sur le plan sportif que sur le plan financier. Mais les ventes sont malgré tout nécessaires. Notre objectif c’est la formation avec un équilibre à trouver entre le besoin sportif et le besoin financier. Tout ceci il faut le négocier avec beaucoup de sérénité. ». Le départ de Brouard, dont on sait les liens qui liaient les deux hommes. « J’ai attendu d’être convaincu que ce soit le bon moment. J’ai agi pour le club, qui passe avant tout »
Ph.J.
A la peine sportivement, le Sporting Club de Bastia continue de renaitre de ses cendres après une descente aux enfers en 2017. Claude Ferrandi, président, fait le point.
« Tout d’abord, il faut souligner que le club continue d’avancer dans sa structuration » déclare Claude Ferrandi. « Le Centre de Formation à Borgo sort de terre. Une pelouse synthétique a été posée permettant de nombreux matchs et la réfection de la pelouse naturelle. Je rappelle que le Sporting n’avait plus effectué d’investissements dans ce dossier depuis 13 ans. Le club va aussi s’y doter de bureaux administratifs et de locaux dédiés à la santé et créer deux nouveaux terrains afin qu’in fine le groupe professionnel puisse s’y entrainer. A termes on souhaite homologuer le terrain pour des matchs de National. D’où aussi le projet d’une tribune. Nous sommes vraiment en train de donner vie à notre Centre de Formation ». Ce Centre de Formation devrait ainsi obtenir dans les prochains mois un agrément probatoire de la direction technique de la Fédération Française de Football après un audit de la DRAJES, Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, sur la partie internat. Qu’adviendrait-il alors du centre d’entrainement de l’IGESA ? « La question se pose, sachant qu’il s’agit d’un lieu emblématique du club, proche des supporters, mais qui a un coût aussi».
La pelouse du Stade Armand Cesari
Locataire de son stade mythique, Armand Cesari, auprès de la Communauté d’Agglomération de Bastia, le Sporting vient de demander à son bailleur de récupérer l’entretien de la pelouse. Une pelouse qui, comme chacun le sait, connait depuis des années de nombreux problèmes au grand dam des entraineurs et des joueurs. « Nous avons entamé des discussions avec la CAB dans ce sens, à travers une convention » explique Claude Ferrandi. «En disposant de l’entretien de la pelouse cela nous permettrait d’avoir beaucoup plus de réactivité quant à son utilisation. On pourrait ainsi organiser plus de choses et le groupe professionnel pourrait s’y entrainer au moins une fois par semaine, la veille des matchs par exemple. Concernant les travaux de rénovation du stade par la CAB qui devraient débuter à l’intersaison, nous lui avons préconisé d’autres améliorations dans son utilité ».
Les ratages du mercato
Dans le domaine sportif, le président Ferrandi est conscient de ratages. « Nous avons eu des ratages comme il y en a dans tous les clubs. Il nous faut tenter d’atteindre la perfection sachant que même avec de l’argent on peut se rater. Au mercato d’hiver, le club se devait de dégraisser et on l’a fait en se séparant de certains joueurs. Pour d’autres on a opté pour le prêt afin de parfaire leur formation. Toujours lors de ce mercato on a corrigé nos erreurs de l’été en recrutant des joueurs d’expérience comme Charbonnier ou Siby. On a aussi recruté pour préparer l’avenir avec des joueurs comme Souboul ou Meynadier ». Si financièrement le club tient la route, sous l’œil vigilant de la DNCG, le Sporting se doit de faire attention. « Aujourd’hui le club peut se permettre de refuser de céder un joueur. Ça veut dire que des choses sont bien faites dans le domaine financier. Ainsi, sollicités par plusieurs clubs, on a refusé de céder Conte. Pour nous c’était inconcevable malgré les sommes proposées. Pour nous ce n’était pas opportun car on avait plus de besoins sur le plan sportif que sur le plan financier. Mais les ventes sont malgré tout nécessaires. Notre objectif c’est la formation avec un équilibre à trouver entre le besoin sportif et le besoin financier. Tout ceci il faut le négocier avec beaucoup de sérénité. ». Le départ de Brouard, dont on sait les liens qui liaient les deux hommes. « J’ai attendu d’être convaincu que ce soit le bon moment. J’ai agi pour le club, qui passe avant tout »
Ph.J.
