Football : Le SC Bastia retrouve la Ligue 2 !
4 ans après sa descente aux enfers en 2017, le Sporting Club de Bastia retrouve la ligue 2
Le SC Bastia retrouve la Ligue 2 !
4 ans après sa descente aux enfers en 2017, le Sporting Club de Bastia retrouve la Ligue 2 et le monde professionnel.
A 4 matchs de la fin du championnat de National 1, le SC Bastia et l’Entente Quevilly/Rouen sont assurés d’accéder à l’échelon supérieur. Les deux clubs corse et normand ont largement dominé ce championnat ne laissant de suspens que pour la 3ème place. Exit les favoris : Boulogne, Le Mans, Orléans et autre SC Lyon. Ils ne les auront pas fait trembler.
Une difficile N3
Rétrogradé administrativement de N1 à N3 en 2017, le SCB avait pris un sacré coup derrière la tête. Un coup de bambou dont il mettra un an pour s’en remettre. Il aura fallu l’abnégation de Claude Ferrandi et de ses frères et d’une poignée d’hommes autour d’eux pour faire retrouver au club sa vraie place dans le monde du football. A l’heure de la reprise de l’entrainement août 2017, c’est le désert à l’IGESA, terrain d’entraînement du Sporting. Le nouvel entraineur Stéphane Rossi compte les joueurs sur ses deux mains. Exit les professionnels, tous partis sous d’autres cieux plus attirants. Les plus jeunes privilégiant leur carrière ce qui est compréhensible. Seul Gilles Cioni reste au club. Il est rejoint pas d’autres anciens du Sporting qui avaient roulé leur bosse ailleurs comme Gary Coulibaly. Alors que l’ouverture du championnat approche, l’ossature de l’équipe tarde à se faire, la préparation en pâtie et le Sporting en subira les conséquences toute la saison, ne pouvant au final rivaliser avec Endoume qui montera en N2.
L’ascension.
Il sera tout autre la saison suivante. Stéphane Rossi bâtit une vraie équipe avec des joueurs susceptibles même d’évoluer en N1. En octobre, le coach mythique du CAB sera remplacé par l’atypique entraineur de Béziers Mathieu Chabert. Après un difficile mano a mano avec Sedan, le Sporting accède à la N1. En ce début de saison 2020/2021, les objectifs sont de marquer un palier et préparer une accession en Ligue 2 dans les 2 ans. Mais les choses iront plus vite que prévues et pourtant sans ce fameux public, privé de stade par la COVID, qui transcende les joueurs. Avant même la clôture du championnat et à la faveur de la défaite d’Orléans sur son terrain à 4 journées de la fin, le SCB est mathématiquement en Ligue 2. «Je félicite bien sûr les joueurs et le staff mais aussi tout ceux qui sont derrière le Sporting» souligne le président Claude Ferrandi. «On pense aussi au public avec lequel on ne peut communier et qui ne lâche rien. On pense au travail qu’on a désormais à faire pour ce retour en Ligue 2. On est encore à une étape et on sait que derrière il y a un gros travail à développer ».
Parmi les artisans de ce retour en Ligue 2, l’entraîneur occitan «corso compatible» Mathieu Chabert : «Ça restera peut-être le plus beau souvenir de ma carrière. On a marqué l'histoire du club. Même dans les moments difficiles il n'y a pas eu de faille. On a continué à avancer match après match et on a été régulier dans ce championnat difficile et homogène où chaque équipe avait son mot à dire».
Les Vincent, Moretti, Vincensini, Bocognano et autres Robic et Schur veulent dès lors terminer le travail et conquérir le titre de champion. Un titre que leur disputera jusqu’au bout Quevilly que les bastiais affronteront ce lundi 10 mai en Normandie. Une finale ?
Ph.J.
4 ans après sa descente aux enfers en 2017, le Sporting Club de Bastia retrouve la Ligue 2 et le monde professionnel.
A 4 matchs de la fin du championnat de National 1, le SC Bastia et l’Entente Quevilly/Rouen sont assurés d’accéder à l’échelon supérieur. Les deux clubs corse et normand ont largement dominé ce championnat ne laissant de suspens que pour la 3ème place. Exit les favoris : Boulogne, Le Mans, Orléans et autre SC Lyon. Ils ne les auront pas fait trembler.
Une difficile N3
Rétrogradé administrativement de N1 à N3 en 2017, le SCB avait pris un sacré coup derrière la tête. Un coup de bambou dont il mettra un an pour s’en remettre. Il aura fallu l’abnégation de Claude Ferrandi et de ses frères et d’une poignée d’hommes autour d’eux pour faire retrouver au club sa vraie place dans le monde du football. A l’heure de la reprise de l’entrainement août 2017, c’est le désert à l’IGESA, terrain d’entraînement du Sporting. Le nouvel entraineur Stéphane Rossi compte les joueurs sur ses deux mains. Exit les professionnels, tous partis sous d’autres cieux plus attirants. Les plus jeunes privilégiant leur carrière ce qui est compréhensible. Seul Gilles Cioni reste au club. Il est rejoint pas d’autres anciens du Sporting qui avaient roulé leur bosse ailleurs comme Gary Coulibaly. Alors que l’ouverture du championnat approche, l’ossature de l’équipe tarde à se faire, la préparation en pâtie et le Sporting en subira les conséquences toute la saison, ne pouvant au final rivaliser avec Endoume qui montera en N2.
L’ascension.
Il sera tout autre la saison suivante. Stéphane Rossi bâtit une vraie équipe avec des joueurs susceptibles même d’évoluer en N1. En octobre, le coach mythique du CAB sera remplacé par l’atypique entraineur de Béziers Mathieu Chabert. Après un difficile mano a mano avec Sedan, le Sporting accède à la N1. En ce début de saison 2020/2021, les objectifs sont de marquer un palier et préparer une accession en Ligue 2 dans les 2 ans. Mais les choses iront plus vite que prévues et pourtant sans ce fameux public, privé de stade par la COVID, qui transcende les joueurs. Avant même la clôture du championnat et à la faveur de la défaite d’Orléans sur son terrain à 4 journées de la fin, le SCB est mathématiquement en Ligue 2. «Je félicite bien sûr les joueurs et le staff mais aussi tout ceux qui sont derrière le Sporting» souligne le président Claude Ferrandi. «On pense aussi au public avec lequel on ne peut communier et qui ne lâche rien. On pense au travail qu’on a désormais à faire pour ce retour en Ligue 2. On est encore à une étape et on sait que derrière il y a un gros travail à développer ».
Parmi les artisans de ce retour en Ligue 2, l’entraîneur occitan «corso compatible» Mathieu Chabert : «Ça restera peut-être le plus beau souvenir de ma carrière. On a marqué l'histoire du club. Même dans les moments difficiles il n'y a pas eu de faille. On a continué à avancer match après match et on a été régulier dans ce championnat difficile et homogène où chaque équipe avait son mot à dire».
Les Vincent, Moretti, Vincensini, Bocognano et autres Robic et Schur veulent dès lors terminer le travail et conquérir le titre de champion. Un titre que leur disputera jusqu’au bout Quevilly que les bastiais affronteront ce lundi 10 mai en Normandie. Une finale ?
Ph.J.
