Karaté : Alexandra Feracci : le moment de vérité
L' athlète insulaire dispute, ce vendredi à Coubertin, le Tournoi de Qualification Olympique ultime étape avant la compétition qui se déroulera du 23 juillet au 8 août.
Alexandra Feracci : le moment de vérité
L’athlète insulaire dispute, ce vendredi à Coubertin, le Tournoi de Qualification Olympique, ultime étape avant la compétition qui se déroulera du 23 juillet au 8 août. Au terme d’une préparation intense amorcée depuis 2016 et l’annonce de l’intégration de la discipline aux JO, l’Ajaccienne se dit fin prête pour ce rendez-vous crucial…
Enfin le jour J pour les karatékas ! Après bien des péripéties notamment le report des JO de 2020 à 2021 en raison de la crise sanitaire, tout semble rentrer dans l’ordre. Cet événement permettra de distribuer les 24 derniers tickets pour Tokyo où la discipline fera sa toute première apparition, avec la venue de plusieurs centaines de participants répartis en huit poules. Six dédiées au combat et deux au kata. Il s’agira, pour l’occasion, de la toute dernière marche pour Alexandra Feracci. Depuis 2016 et l’officialisation du karaté en tant que discipline olympique, l’athlète insulaire a coché la date des JO sur son calepin. « Quoi de plus beau pour un sportif, rappelle-t-elle, que de disputer les JO. J’y pense depuis cinq ans... »
Le 25 mai dernier, le staff de l’équipe de France a communiqué la liste des sept athlètes sélectionnés pour participer au Tournoi de Qualification Olympique ( trois hommes et quatre femmes). Un choix qui s’est dessiné au sortir d’un championnat d’Europe plutôt fructueux pour les Bleus (quatre médailles de bronze dont celle, par équipe ramenée par Laetitia Feracci, sœur cadette d’Alexandra et Laura Pieri associées à l’Alsacienne Louise Frieh). Alexandra, elle, avait chuté en finale pour le bronze. « J’ai tourné la page de cette compétition, ajoute-t-elle, même si l’on ne peut se contenter d’une cinquième place. Je regarde désormais devant moi... »
« Une étape à ne manquer »
Si la dernière marche est toute proche, Alexandra Feracci a dû batailler plusieurs saisons pour se préparer. Une étape marquée par de nombreuses échéances importantes. On citera, notamment, avant la saison blanche marquée par la crise sanitaire, une première médaille européenne à Gualadajara Espagne, 2019) et un nouveau titre de championne de France à Lille (en battant sa jeune sœur en finale)...Bénéficiant d’horaires aménagés dans son travail, l’Ajaccienne a pu travailler avant l’arrêt imposé par la FFJ. « Cela a été un peu difficile, surtout le report des JO et l’incertitude concernant 2021. Pour autant, j’ai continué à bosser dur avec le soutien de mes parents qui ne m’ont jamais lâchée. Ce fut un atout important. Je voulais vraiment participer aux JO en 2020 mais finalement, le report m’a permis de progresser et d’être aujourd’hui, beaucoup mieux préparée. »
Ce vendredi sera donc le grand jour pour Alexandra, confrontée à 45 autres athlètes venus d’autres pays. Avec, seulement, trois billets pour Tokyo. Sur les dix places qualificatives, cinq ont déjà été attribuées (quatre à la ranking list, une pour le pays organisateur…), deux le seront par la Fédération Internationale.
« Le karaté ne sera pas reconduit à Paris en 2024, c’est un nouveau coup dur. Il n’y a qu’une chance de participer aux JO et c’est celle-là. Je vais tout faire pour y arriver. »
Favorite aux côtés de l’athlète turque Dilara Bozan, l’athlète insulaire n’est plus qu’à quelques pas de réaliser son rêve…
L’athlète insulaire dispute, ce vendredi à Coubertin, le Tournoi de Qualification Olympique, ultime étape avant la compétition qui se déroulera du 23 juillet au 8 août. Au terme d’une préparation intense amorcée depuis 2016 et l’annonce de l’intégration de la discipline aux JO, l’Ajaccienne se dit fin prête pour ce rendez-vous crucial…
Enfin le jour J pour les karatékas ! Après bien des péripéties notamment le report des JO de 2020 à 2021 en raison de la crise sanitaire, tout semble rentrer dans l’ordre. Cet événement permettra de distribuer les 24 derniers tickets pour Tokyo où la discipline fera sa toute première apparition, avec la venue de plusieurs centaines de participants répartis en huit poules. Six dédiées au combat et deux au kata. Il s’agira, pour l’occasion, de la toute dernière marche pour Alexandra Feracci. Depuis 2016 et l’officialisation du karaté en tant que discipline olympique, l’athlète insulaire a coché la date des JO sur son calepin. « Quoi de plus beau pour un sportif, rappelle-t-elle, que de disputer les JO. J’y pense depuis cinq ans... »
Le 25 mai dernier, le staff de l’équipe de France a communiqué la liste des sept athlètes sélectionnés pour participer au Tournoi de Qualification Olympique ( trois hommes et quatre femmes). Un choix qui s’est dessiné au sortir d’un championnat d’Europe plutôt fructueux pour les Bleus (quatre médailles de bronze dont celle, par équipe ramenée par Laetitia Feracci, sœur cadette d’Alexandra et Laura Pieri associées à l’Alsacienne Louise Frieh). Alexandra, elle, avait chuté en finale pour le bronze. « J’ai tourné la page de cette compétition, ajoute-t-elle, même si l’on ne peut se contenter d’une cinquième place. Je regarde désormais devant moi... »
« Une étape à ne manquer »
Si la dernière marche est toute proche, Alexandra Feracci a dû batailler plusieurs saisons pour se préparer. Une étape marquée par de nombreuses échéances importantes. On citera, notamment, avant la saison blanche marquée par la crise sanitaire, une première médaille européenne à Gualadajara Espagne, 2019) et un nouveau titre de championne de France à Lille (en battant sa jeune sœur en finale)...Bénéficiant d’horaires aménagés dans son travail, l’Ajaccienne a pu travailler avant l’arrêt imposé par la FFJ. « Cela a été un peu difficile, surtout le report des JO et l’incertitude concernant 2021. Pour autant, j’ai continué à bosser dur avec le soutien de mes parents qui ne m’ont jamais lâchée. Ce fut un atout important. Je voulais vraiment participer aux JO en 2020 mais finalement, le report m’a permis de progresser et d’être aujourd’hui, beaucoup mieux préparée. »
Ce vendredi sera donc le grand jour pour Alexandra, confrontée à 45 autres athlètes venus d’autres pays. Avec, seulement, trois billets pour Tokyo. Sur les dix places qualificatives, cinq ont déjà été attribuées (quatre à la ranking list, une pour le pays organisateur…), deux le seront par la Fédération Internationale.
« Le karaté ne sera pas reconduit à Paris en 2024, c’est un nouveau coup dur. Il n’y a qu’une chance de participer aux JO et c’est celle-là. Je vais tout faire pour y arriver. »
Favorite aux côtés de l’athlète turque Dilara Bozan, l’athlète insulaire n’est plus qu’à quelques pas de réaliser son rêve…
