Territoriales 2021, Gilles Simeoni : "Paris devra arrêter de mépriser le suffrage universel"
Territoriales 2021 .... le final
Gilles Simeoni
« Paris devra arrêter de mépriser le suffrage universel
Avec 40,64 % des suffrages, le président de l’exécutif sortant obtient la majorité absolue lors de la prochaine mandature. Une victoire et les perspectives qui devront s’y rattacher, qu’il analyse.
Quel sentiment après la victoire de dimanche dernier?
C’est une immense joie car cette victoire est d’une ampleur insoupçonnable. La Corse s’est exprimée très majoritairement en faveur d’une trajectoire de paix, démocratie et émancipation. Nous avons conscience des enjeux et nous serons digne de cette confiance en construisons les affaires de la Corse durant les sept années à venir. Cette mandature devra être celle de la concrétisation de notre projet et d’une solution politique avec Paris.
Comment voyez-vous le troisième tour ?
Notre position reste la même qu’en amont du premier. Nous souhaitons construire une majorité la plus large possible autour de valeurs claires qui sont celles de la démocratie comme méthode et comme objectif, de l’éthique et de la primauté de l’intérêt général. Une majorité qui aura vocation à mettre en oeuvre
un projet dans tous les domaines, économique, social, culturel, environnemental, sociétal. Au-delà de cette majorité à construire à l’Assemblée de Corse, la volonté d’aller vers les forces vives qui ne sont pas représentées au sein de l’hémicycle. Dans les semaines et les mois à venir, nous devrons bâtir, ensemble, cette démarche que les Corses appellent de leurs vœux.
La prochaine Assemblée de Corse sera très majoritairement nationaliste avec près de 68 % des suffrages obtenus. Un argument à faire valoir auprès de Paris ?
Ce vote est un message très clair. Une grande majorité de Corses partage nos idées et se reconnait dans ce qui a été mis en œuvre et proposé depuis un demi-siècle. L’État doit arrêter de mépriser le suffrage universel comme ce fut le cas depuis trois ans. Ouvrons ensemble une véritable négociation qui réinscrive la question corse dans sa dimension symbolique, historique et politique.
« Paris devra arrêter de mépriser le suffrage universel
Avec 40,64 % des suffrages, le président de l’exécutif sortant obtient la majorité absolue lors de la prochaine mandature. Une victoire et les perspectives qui devront s’y rattacher, qu’il analyse.
Quel sentiment après la victoire de dimanche dernier?
C’est une immense joie car cette victoire est d’une ampleur insoupçonnable. La Corse s’est exprimée très majoritairement en faveur d’une trajectoire de paix, démocratie et émancipation. Nous avons conscience des enjeux et nous serons digne de cette confiance en construisons les affaires de la Corse durant les sept années à venir. Cette mandature devra être celle de la concrétisation de notre projet et d’une solution politique avec Paris.
Comment voyez-vous le troisième tour ?
Notre position reste la même qu’en amont du premier. Nous souhaitons construire une majorité la plus large possible autour de valeurs claires qui sont celles de la démocratie comme méthode et comme objectif, de l’éthique et de la primauté de l’intérêt général. Une majorité qui aura vocation à mettre en oeuvre
un projet dans tous les domaines, économique, social, culturel, environnemental, sociétal. Au-delà de cette majorité à construire à l’Assemblée de Corse, la volonté d’aller vers les forces vives qui ne sont pas représentées au sein de l’hémicycle. Dans les semaines et les mois à venir, nous devrons bâtir, ensemble, cette démarche que les Corses appellent de leurs vœux.
La prochaine Assemblée de Corse sera très majoritairement nationaliste avec près de 68 % des suffrages obtenus. Un argument à faire valoir auprès de Paris ?
Ce vote est un message très clair. Une grande majorité de Corses partage nos idées et se reconnait dans ce qui a été mis en œuvre et proposé depuis un demi-siècle. L’État doit arrêter de mépriser le suffrage universel comme ce fut le cas depuis trois ans. Ouvrons ensemble une véritable négociation qui réinscrive la question corse dans sa dimension symbolique, historique et politique.
